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conte de fée
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Le temps de l'amour était une bulle de bonheur qui leur a été reprise. On les a arraché à son point de maturité le plus haut. Cependant, elle a été percé de l'intérieur et de l'extérieur et a entraîné ses deux habitants dans une chute vertigineuse incontrôlable. Les deux amants ont eu un choc bien différent. Le premier en a voulu au deuxième de lui avoir fait mal, de les avoir fait chuter et donc fait perdre confiance. Le second a perdu foi en la vie car le premier est parti déçu est en tout point blessé. Si seulement il n'avait pas priorisé les mauvaises choses, rien ne se serait produit ainsi. Il aurait pu préserver cette bulle qu'il chérissait autant que la personne avec qui il la partageait. Mais deux profils si différents pensait venir à bout des réalités auxquelles ils étaient confrontés.
L'amant le plus glacial, la lune, Hadès, était venu à bout de son illusion, la vérité lui a filé entre les doigts alors il a laissé éclater la bulle. L'amante la plus douce, le soleil, Perséphone était dans une douce erreur, avait essayé de cerner l'autre se mettant à dos le reste de ses proches. Puis ils se sont dit adieu une première fois quand il se sont laissés chuter pendant un an sans se revoir. Et dans une journée de chaos, elle le vit, ses cheveux platine entachés de poussières et de cendres. Il lui avait tourné le dos laissant la douce Perséphone sur la terre entouré de ses proches pour retourner seul en enfer.
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Selena
Paris, ville de l'amour...ça dépend pour qui mais certainement pas pour moi. Je suis un déchet en perdition au milieu d'un monde en constant mouvement. Mais je ne bouge pas.
Le mois de novembre offre une brise hivernale au balcon de l'appartement. Les cendres de la cigarette qui voltige dans le courant d'air pour disparaître, l'agitation des rues françaises en un samedi matin, et je suis au comble de l'épuisement nerveux.
1 an et demi, 565 jours que Perséphone n'a pas remis les pieds en enfer aux côtés de Hadès, et elle se lasse de son printemps. 565 jours où il s'est passé des milliards de choses. Des déménagements à répétition, plus de contact avec ma famille. Je ne sais que grâce à Pansy et Daphné. Ron et Hermione, Harry et Ginny et Bill et Fleur, des couples splendides mais sans histoire. Rien qui ne m'intéresse. Ils ne sont plus ma famille, ils ont laissé mourir mes parents par pur manque d'égard.
Aujourd'hui je passe de pays en pays. Mais je ne reste jamais. Parce qu'il me manque quelque chose pour être chez moi: lui. Aucun des lits dans lesquels je me suis allongé n'était acceptable face à tous ceux où nous avons passés nos nuits. Aucune soirée d'hiver n'était meilleure que celle que nous passions en haut de la tour. Et encore plus de 1 an après je me lamente sur des choses qui n'ont plus lieu d'exister.
