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retrouvailles
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- C'est aujourd'hui que tes amis anglais viennent ? Demande Yiren assise sur le rebord de la grande fenêtre blanche qui donne vue sur la rue des Rosiers.
C'est un appartement assez grand, nous avons de la chance que j'ai des économies, enfin un héritage et que la famille hongkongaise favorise les voyages à l'étranger pour les études.
- En effet. Pour l'instant il n'y a que ma meilleure amie mais c'est déjà bien. Je souris. Elle vient avec mon boursouflet Flakes. J'ai hâte de le revoir. Il me manque.
- Je ne savais pas que tu avais un animal. C'est quoi un Flakes au juste ? Elle me demande.
- C'est une petite boule de poil toute blanche et qui couine. J'éclate de rire.
- OOOOOH, c'est beaucoup trop mignon. Elle geint et secoue ses pieds.
Je continue mon rangement, enjouée à l'idée de les voir tous les deux. Il est encore tôt je le sais, mais elle a écrit dans sa lettre que nous devions nous voir vers 14 heures. Elle doit normalement me porter des affaires. Et Flakes.
Je ne peux pas décrire la sensation, un mélange d'adrénaline, de peur de l'inconnu, personne ne sait comment ça va se passer, c'est comme si dans un chaudron je mélangeais chaque potion d'émotion, de la joie, de la peur, du stress. Dieu sait de quoi nous allons parler et ce que nous allons faire.
- Tu sais que Lian pense venir nous rejoindre, il veut faire des études de langues. Je crois qu'il est vraiment motivé. Elle serre son coussin contre son ventre un petit sourire fier.
Elle peut l'être, dans le genre perdition Lian excelle, il veut mener une vie de moldu, puis mener une vie de sorcier et donc il change de cursus tous les ans. Si cette fois c'est plus sérieux alors je comprends que ce soit un soulagement familial. C'est normal.
- On va être un peu serré à trois mais comme je n'ai pas forcément prévu de rester longtemps et toi aussi tu comptes rentrer, il pourra peut-être récupérer celui-là. Je propose en m'allongeant sur le canapé à côté d'elle.
- Il me manque. Je ne mange plus de plat chinois depuis une semaine et ça y est je vrille. Elle rigole.
- Même à moi, il me manque. C'est une bonne personne ton frère. Je marmonne.
- Je suis contente que vous ayez fini par vous entendre. C'était mal parti pourtant. Elle balaie les cheveux sur mon front.
Il est vrai que ça n'était pas bien parti, mais je me suis attaché à eux comme à la famille qu'il me manquait. Je ne me voyais pas rester seul tout mon voyage, mais je ne pensais pas y trouver une famille. Ce sont comme mes frères et sœurs.
