Bilbon Sacquet et compagnie

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En passant par la route principale, la chevauchée des trois compagnons jusqu'à la Comté dura deux jours et deux nuits, voulant arriver au plus vite. Ils ne s'étant arrêter que pour dormir quelques heures.

Pendant ce voyage, les gémeaux maudits s'amusés des paroles du magiciens qui, au grand désespoir de celui-ci tient une nouvelle fois le rôle de précepteur. Quelques fois, au tour du feu de bois, de brèves échange entre eux se sont tenu à propos du futur voyage et à chacune de leurs conversations, Gandalf exigeant qu'ils évitent le royaume du Roi Thranduil, Vert Bois LeGrand. 

"Pourquoi cette exigence, Gandalf ? demande Ezio curieux.

- Le Roi Thranduil est un fervent croyant de votre légende, mon enfant, explique le magicien en soupirant. Il ne sert que ces propres intérêts ainsi que ceux de son peuple, en dépit des autres.

Lùthien soupire sentant une nouvelle fois le poids de la légende lui pèse sur le coeur. Beaucoup croit en celle-ci, encore plus les méprises à cause d'elle. A travers les siècles, tentant de prouver que la légende est fausse arguant qu'aucun  des royaumes dans lesquels leurs missions pour l'Ordre Blanc ou bien le Conseil des Gardiens de la Terre du Milieu ne périt mais à l'image de la mauvaise herbe, la légende résiste à leurs vaines tentatives de prouver le contraire. 

A l'aube du troisième jour, les sabots de leurs chevaux foulent la terre de la Comté atteignant le village d'Hobbitebourg à la moitié de celui-ci. Comme chez lui, Gandalf les guide vers le centre d'un petit village où les regard curieux et méfiants se posent sur eux. En face de la taverne du village, ils attachent leurs chevaux. Amusés devant leurs curiosité, les gémeaux courbent l'échine faisant une révérence comme si les semi-hommes étaient leurs seigneurs et maitre. Le mage lève les yeux vers le ciel mais ne peut s'empêcher de sourire devant tant d'enfantillages devant les deux immortels pourtant âgés de presque un millénaire.

POV LUTHIEN DEFENMYER  

Tout le village est sous une colline ce qui, de loin, camoufle complétement le village. Le peuple de cet étrange village, nous a dévisagé alors que nous attachons nos destriers avant de déambuler sur ces chemins. Certains regard sont intrigué, d'autres méfiants ce qui nous a fait beaucoup amusé avec Ezio. 

Nous arrivons devant une porte verte se trouvant sous une colline devant laquelle se tient un petit jardin. A l'intérieur, assit sur  un banc en bois, un petit homme fumant la pipe nous observe arriver du coin de l'oeil, méfiant et surpris. Gandalf lui  lance un sourire doux tandis que j'enlève ma capuche lui découvrant mon visage où nait un sourire amusé. 

Le jeune hobbit me regarde en écarquillant ses yeux de surprise plongeant dans les miens. Au bout de quelques secondes, mon frère finit par se racler la gorge sortant le petit homme de sa contemplation. Ce dernier tourne la tête vers Ezio dont le regard provoque la même réaction qu'avec ses moi, il se fige avant d'écarquiller les yeux comme des soucoupes à thé.

Déjà quand nous étions enfant, nous avons comprit que nos yeux étaient particuliers, beaucoup de gens se retrouvent facilement piéger dans notre regard. Mes yeux verts brillent comme une émeraude et ceux de mon frère comme un saphir. Les elfes de Fondcombe et les peuples de Durin ont fini par nous donner un surnom pour parler de nous en toute discrétion.

L'émeraude et le saphir. 

"Bonjour, nous lâcha simplement le hobbit en brisant le silence.

- Qu'entendez vous par là ? questionna le magicien amusé avec un air taquin. Me souhaitez vous une bonne journée ou sous-entendez vous que c'est une belle journée ?

- Ou bien voulez-vous dire que vous vous sentez bien aujourd'hui en particulier ? continue Ezio amusé par la répartie de Gandalf.

- Ou tout simplement qu'aujourd'hui est une bonne journée que nous le voulions ou non ? renchéris-je taquine en entrant dans le jeu de mes deux compagnons.

La Reconquête d'EreboreWhere stories live. Discover now