Our torn souls [TERMINÉE]

Chapitre XVIII

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bonne lecture à tous ♥

➔ ROSIE

— C'est une blague...?

— Chérie... Je te promets d'avoir tout tenté pour l'en convaincre...

Elle se tut, serrant ses lèvres avec fureur l'une contre l'autre. J'expirais lourdement, passant mes mains sur mes cheveux, démêlant par la même occasion ma demi-queue de cheval.

— Je te paierais l'hôtel.

— Non, maman tu ne paieras rien du tout !

Je n'arrivais pas à croire que ce salaud de Alan l'avait contraint à faire ça.

— Comment ose-t-il empiéter dans notre cocon personnel ? Quel est son problème ? Nous pourrir la vie plus qu'elle l'est ?

— C'est entièrement de ma faute, se lamenta-t-elle.

— Maman... s'il te plaît! Arrête de t'excuser à tout bout de champ !

Je secouais la tête agacée de cette situation.

— Je sais que tu n'as pas le choix. Ma colère ne te revient pas, c'est envers ce porc qui commence sérieusement à me taper sur les systèmes qu'elle revient !

— Je vais trouver une solution, m'assura-t-elle.

Cette situation la dépassait autant que moi.

Je hochais la tête tout de même dépitée que ma mère subisse toute cette merde.

Je priais pour que cet enfer se termine le plus vite possible.

— Je pourrais demander à Fred de me laisser la boutique tout le week-end, il ne me refusera pas.

— Et les gosses Rosie ? Où allez-vous dormir ?

— Je les laisserais chez Rhiannon, ce n'est pas un souci.

Elle entrouvrit la bouche, choquée.

— Tu te fous de moi ? Donc tu vas  travailler dans la boutique tout le week-end ? Et ton propre sommeil ? 

— Ce n'est pas un souci, répétais-je avec sérieux.

— C'est hors de question que je te laisse faire ça. Si c'est comme ça, je vais annuler avec Alan quitte à en subir les conséquences !

— Maman ! dis-je avec de gros yeux.

Elle me tourna le dos et attrapa son sac à main pour en sortir son portable. Je me précipitais vers elle pour le lui arracher. 

— D'accord ! D'accord... Je vais... Je vais demander à Rhiannon si elle pourra aussi m'héberger, mentis-je.

— Tu peux toujours rêver. Je sais parfaitement comment tu marches ! C'est moi qui vais la contacter.

Je soupirais puis lui rendis son portable à contrecœur. Je ne voulais pas mêler Rhiannon à nos affaires et... encore moins passer un week-end chez elle alors que son frère y vivait.

La panique me gagna aussitôt. Le rouge ne tarda pas à me monter aux joues. Cela faisait une semaine que je l'ignorais. Le simple fait de le croiser dans un coin du lycée m'était impossible. C'était beaucoup trop humiliant... surtout après ce qu'il s'était passé.

Je me remémorais ses lèvres sur les miennes et mon cœur fit des siennes sans que je le lui permette.

J'étais dans l'incapacité d'expliquer ce que j'avais ressenti... mais la bulle avait vite explosé lorsque je m'étais rendu compte que mon attirance pour lui n'était pas réciproque. Je pensais que je lui plaisais un minimum, mais je m'étais lourdement trompé.