Gaïa et Achille

Chapitre 32

Je suis réveillé par un fond de mélodie, j'ouvre les yeux et je ne vois plus Achille dans le lit, ni dans la tente.

Je m'étire et décide d'aller à la rencontre de cette mélodie qui a l'air de provenir de la plage.

Je sors par la porte de la tente qui mène à la plage et je découvre Achille en train de jouer de la lyre alors que le soleil peine à se lever.

Je l'écoute jouer avec beaucoup d'admiration, il est très doué.

«Tu veux essayer ? » me dit-il en me surprenant, pensant à avoir été discrète.

«Pourquoi pas » dis-je en m'approchant de lui et en venant m'asseoir à ses côtés.

12 jours viennent de passer depuis l'annonce d'Agamemnon, Ajax a été honoré en héros grec et brûlé sur cette plage.
Les jeux funèbres ont duré plus longtemps grâce à mon père qui a respecté leur tradition.

Le campement est depuis 5 jours plongé dans un silence morbide, mais qui me rassure sachant ma famille et ma cité en paix pour quelques jours.

Depuis douze jours, je fuis comme je peux la tente, sentant une tension devenir de plus en plus torride entre lui et moi, surtout la nuit quand nos deux corps se frôlent.

Mon excuse préférée, aller voir Irsène dans la tente des femmes, mais surtout pour aller prévenir les femmes qui souhaitent s'échapper, qu'il va falloir patienter un peu, le temps que le deuil soit passé, car c'est beaucoup trop dangereux de les faire passer alors que les grecs sont dans leur campement.

Achille me passe sa lyre et je la pose sur mes genoux et je passe délicatement mes doigts dessus afin de produire une petite mélodie qui me fait sourire.

Je répète plusieurs fois une petite mélodie et je souris, appréciant le moment.

Quand je relève ma tête vers Achille, il était déjà là à me fixer et automatiquement, je baisse les yeux.

«Arrête de me fuir » dit-il dans un souffle qui réchauffe mon épiderme.

Je sens mon corps rentrer en transe quand il dépose ses lèvres sur mon épaule et laisse un baiser tout enflammé.

Je relève la tête vers lui et je fixe ses lèvres qui ne cessent de m'appeler depuis que je suis arrivé.

Il se lève sans que je ne comprenne quoi que ce soit, saisit la lyre sur mes genoux et me tend sa main que je fixe sachant très bien ce qu'il se passera après.

Achille me fixe et j'en fais de même.

Mon cœur et ma raison sont en train de se battre à l'intérieur de moi, mais mon cœur gagne quand je glisse ma main dans la sienne en souriant, dans un sourire qu'il me rend.

Car il sait, il sait que dorénavant plus rien ne sera comme avant, que je me livre entière à lui, que je lui fais confiance et que malgré tout, malgré qu'il soit immortel et moi mortel, qu'il soit grec et moi troyenne, j'accepte, j'accepte le lien, notre lien.

Nous passons rapidement le pas de la porte et il dépose la lyre sur la table avant de se retourner vers moi.

Je sens mon cœur battre la chamade, quand il s'approche de moi et qu'il vient poser l'une de ses mains sur ma hanche tandis que l'autre remonte mon visage vers le sien.

Nous nous regardons et je viens déplacer une mèche dorée de ses cheveux qui cache ses yeux.

Pas une seconde plus tard, Achille pose ses lèvres sur les miennes qui les accueillent les bras ouverts.

Notre baiser devient de plus en plus torride et nos langues jouent ensemble tandis qu'il fait glisser les bretelles de la robe et dévoile ainsi ma poitrine.

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Je le vois la fixer avec beaucoup de contemplation avant de descendre vers celle-ci en parsèment ma peau de baiser intense.

Je pousse Achille vers sa chaise et je grimpe sur lui tandis qu'il fonce sur mes siens qu'il vient lécher et embrasser tandis que je me cambre sous ses caresses.

Je sens son membre qui se dresse sous moi, et j'en profite pour faire bouger mon bassin de sorte à ce que mon intimité soit collé à la sienne.

Sa main remonte le long de ma gorge et vient attraper celle-ci dans une douceur afin que nos lèvres se retrouvent dans un baiser langoureux.

Mes mains passent dans sa nuque que je caresse et me recule en le regardant.

«J'accepte » dis-je dans un souffle.

«Je sais » dit-il en me levant et en me portant pour nous diriger vers le lit et me pose délicatement dessus.

Après m'avoir déposé, il se redresse et enleve sa tunique et je retrouve nu face à moi.

Il vient s'allonger sur moi et vient descendre ma robe à mes pieds et nous voilà vêtu dans notre plus simple appareil.

Achille dépose des baisers dans mon cou tandis que ma main se loge dans sa nuque alors que la sienne plonge entre nos deux corps et vient caresser mon intimité.

Mes yeux se ferment quand je le sens jouer avec mon clitoris tandis que je lâche des soupirs.

Mon dos s'arc quand je sens deux de ses doigts rentrer en moi et commençant à faire des vas et viens alors que ses lèvres se posent sur les miennes pour me faire taire.

Ses doigts sont vite remplacés par son pénis et il se met en mouvement tout en caressant ma poitrine.

Ses vas et viens sont long et plein de tendresse comme son regard qui ne quitte pas le mien.

J'attrape sa nuque et je viens l'embrasser et je le sens sourire de mon initiative et j'en fais de même alors qu'il active la cadence me faisant perdre pied.

«Achille » je prononce en extase alors que la vison de demi-dieu en sueur face à moi me fait fondre.

Il accélère de plus en plus vite et l'orgasme nous consume en même temps, comme si nos corps étaient fait pour être ensemble sur tout les points.

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Nous nous lâchons pas du regard et nous nous sourions alors que ses lèvres se posent sur les miennes, mes joues et mon cou dans nos rires.

Voilà le chapitre 32, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)