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Rafael fut heureux d'apprendre que ses parents n'étaient pas là pour la soirée.
Impatient de se retrouver seul avec sa femme, il n'avait cessé de l'embrasser à chaque fois qu'il en avait eu l'occasion.

Quand enfin, le beau brun se retrouva dans l'intimité de leur chambre. Il ne put se contenir une seconde de plus avant de plonger sur son épouse frémissante.

Embrasé par le désir, Rafael l'avait soulevé sans difficulté pour la ramener près du lit. Et sans plus
attendre d'avantage il avait fait glisser la robe de sa femme afin de la découvrir presqu'entièrement pour la première fois.

Il en eut le souffle coupé. Intensément subjugué par la beauté de ses courbes, par la blancheur de sa peau, le beau mâle n'arrivait plus à garder les idées claires. Il la voulait pour lui et maintenant.

Eugenia les joues en feu, croisa ses bras devant son soutien-gorge à la dentelle bleutée.

— Tu es superbe ! Souffla t-il. Ne te cache pas.

La jeune femme fébrile, esquissa un tendre sourire avant que son mari capture ses lèvres pour lui faire perdre pied.

Délicatement il la poussa afin qu'elle retombe sur le lit.
Rafael déboutonna sa chemise, et Eugenia baissa les yeux, incapable de le regarder faire.
Un sourire fendit le visage du beau brun. La simple vu du torse halé et musclé de son époux électrisait chaque parcelle de la peau d'Eugenia.
Jamais elle n'avait franchis une telle étape avec un homme, jamais elle n'avait sentis un homme la vouloir avec une telle intensité. Elle aussi le désirait avec fièvre.

Enfin débarrasser de ces tissus superflus, Rafael s'allongea près de sa femme.

Eugenia se blottit sous son mari, et elle sentit ses pensées la quitter quand Rafael s'affaira à déposer une myriade de baisé sur sa poitrine, puis sur son ventre.
Elle fit alors glisser ses doigts dans la chevelure de son mari afin de le contraindre à relever la tête.

Le regard qu'il lui lança était brulant.

— Je suis prête. Dit elle avec timidité.

— Prête pour quoi? La taquina t-il.

— Je t'en prie... Je veux connaitre la passion que tu m'as promis.

— Ai-je fais ça?

— Ton regard... il me le promet en ce moment même. Le surprit Eugenia.

Sans répondre, Rafael plongea de nouveau sur cette femme qu'il désirait ardemment depuis le jour de leurs retrouvailles. A partir du moment ou elle avait plongé son regard envoutant dans le sien, une passion mature s'était niché en lui, se transformant rapidement en obsession pour Eugenia et balayant d'un revers ce béguin d'enfant qu'il avait eu pour elle durant l'enfance.
Son Eugenia. Elle était à lui. Et bientôt entièrement à lui comme aucun autre homme ne l'avait posséder.

— Savoir qu'aucun homme ne t'a touché me rend fou de joie. Murmura t-il dans le creux de son oreille.

Eugenia se contenta de le scruter avec émotion.

— Tu es à moi pour l'éternité Eugenia. Je ne supporterai pas qu'un autre homme ne te touche.

— Tu es le seul que je désire Rafael. L'unique homme avec qui je veux être. Avoua t-elle dans un élan de courage.

Ce soir là, il lui fit l'amour une première fois avec délicatesse en chérissant ce corps vierge des mains d'un homme.
Puis plus tard une seconde fois et cette fois ci avec une passion si forte qu'il comprit qu'il l'aimait comme jamais il ne s'en serai cru capable.

Rafael n'avait jamais été aussi comblé qu'enlacé dans les bras de sa femme.
Eugenia était parvenue en une seule nuit à lui faire oublier les centaines d'autres qu'il avait passé avec une femme.
Comme une impression de première fois pour lui aussi, tant son épouse lui avait fait perdre tout ses moyens et ses repères.

Rafael avait finis par s'endormir épuisé par les efforts qu'il avait fournis pour le plaisir de sa femme ( et aussi pour le sien).

Eugenia sur son petit nuage observait cet homme à la beauté évidente, et ne réalisait pas qu'il était à elle.

Le bonheur demeurait là, allongé sur ce lit et il lui apportait tout ce qu'elle désirait.
Et même si Rafael n'avait pas planté de mots pour prouver qu'il l'aimait, Eugenia osa pensé que c'était le cas.

La jeune femme fut sortie de ses pensées quand elle entendit le portable de son mari vibrer.
Elle resta immobile.

Le téléphone vibra de nouveau.

« Peut être une urgence? » songea t-elle en pensant à ses beaux parents sortis pour la nuit.

Délicatement, Eugenia écarta le drap pour contourner le lit jusqu'à l'endroit ou Rafael avait déposé son portable.

Son regard se figea et son coeur s'arrêta quand elle vit le nom du correspondant.

Samantha.

Celle qui lui avait promis le pire.

La maitresse avait envoyé une photo à Rafael. Eugenia sentit les larmes lui monter sans qu'elle ne puisse apercevoir l'image, mais les mots qui arrivèrent juste après suffirent pour qu'elle comprenne la nature de cette photo.

« Amour, voici pour toi, si tu t'ennuie avec ta nonne. Vivement ton retour que tu arraches cette lingerie avec bestialité. »

Les morts étaient équivoques. Ils étaient suffisants pour la blesser au point qu'elle du se précipiter dans la salle de bain pour sangloter en silence.

Sa rivale était de taille. Et il allait lui falloir du temps pour espérer s'en débarrasser.
Mais Rafael en valait le coup, et là tout de suite même si sa peine était immense, elle n'avait ni la force de le perdre, ni le courage de se confronter à Samantha.

Eugenia priait pour que son mari oublie cette femme. Elle le souhaitait avec détermination et beaucoup de désespoir.

(Un petit chapitre pour ne pas vous laisser trop longtemps sur votre faim. ☺️)

Eugénia - Un milliardaire comme épouxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant