Eugénia - Un milliardaire comme époux

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Le retour à Madrid avait plongé le jeune couple dans une routine qui semblait les combler. Ils n'avaient besoin de rien ni personne. Ils se suffisaient l'un l'autre. L'un pansant les blessures de l'autre.

Rafael touchait enfin à ce bonheur qu'il ne soupçonnait pas.
Savoir que quelqu'un l'attendait le soir en rentrant du boulot, qu'un sourire chaleureux et des baisés enflammés lui seraient destinés à son retour. Pour toutes ces choses là, le milliardaire se sentait foncièrement heureux.

Eugenia demeurait désormais la plus grande richesse qu'il possédait. Et tout les milliards endormis sur son compte lui semblaient dérisoires à coté de la valeur de son épouse.

 
Allongés dans leur lit après s'être consumés l'un l'autre avec fièvre, Rafael et Eugenia s'étreignaient encore avec le peu de force qu'ils leur restaient.

La jolie brune caressait le ventre couvert d'abdominaux saillants de son époux, et elle y déposa un baisé brulant qui le fit sourire.

— Tu es bien audacieuse ma chérie. Dit il en caressant sa joue.

Un peu moins rougissante qu'elle ne l'aurai été quelques semaines auparavant, Eugenia se contenta de se hisser sur son mari, le corps encore marqué par ses caresses possessives.

— L'audace n'est-elle pas une qualité enivrante? L'affronta t-elle sans trembler.

— Encore faut il avoir le courage de l'assumer ! Affirma Rafael en se redressant la faisant presque vaciller à l'arrière.

Il la tenait fermement contre son torse après avoir plaqué une main derrière le dos brulant de sa femme.

Le souffle de son épouse trahissait le désir équivoque qu'elle éprouvait pour lui, et cette simple idée le rendait fou d'amour pour elle.

— Je t'aime Rafael. Se confia t-elle alors qu'elle avait arrimé son regard au sien. Je n'ai que 21 ans mais je promet de t'aimer jusqu'à mon dernier souffle.

Une euphorie consuma le beau brun.
Jamais une femme ne l'avait aimé comme Eugenia, jamais il ne s'était sentis appartenir à quelqu'un. Raphael n'aurai jamais laissé une femme obtenir cela de lui.

— Alors il faudra t'y tenir mon amour. Je ne te laisserai pas revenir sur cette parole. Sourit Rafael avec émotion en chatouillant sa fine taille.

— Je m'y... tiendrais. Ria Eugenia sous les caresses de son époux.

Rafael la fit basculer sur le dos pour se placer au dessus d'elle arborant un visage sérieux.
Caressant sa joue rosée avec tendresse, il ne pouvait cesser de la fixer tant elle lui paraissait irréelle.

— Dire que tout cela est grâce à Juan . Déclara le beau brun avant que son épouse se fige.

— Que veux tu dire?

Eugenia n'était pas au courant.

— C'est lui qui a retrouvé mon père et lui qui l'a contacté. Il l'a fait pour toi sans savoir qu'il allait me permettre l'accès à un bonheur auquel je ne croyais plus.

— C'est vraiment lui? S'enquit elle avec une voix transit d'émotion.

Rafael hocha la tête positivement.
Eugenia sentit une larme rouler sur sa joue.

— Tu as été sa seule préoccupation jusqu'à son dernier souffle. Affirma Rafael. Ton frère il est un exemple pour moi.

Le milliardaire s'était redressé afin de s'asseoir sur le lit aux draps froissés.