Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]

CHAPITRE 4

/// NDA : Chapitre assez court car transitif avant la tempête 😌 ///

🌺🌿

- Moi : J'y vais ! criai-je depuis le pas de la porte d'entrée à l'attention d'Ymir.

Pour réponse, ma colocataire me hurla de faire attention sur le chemin.

Après avoir enfilé ma veste en cuir puis noué mon écharpe bordeaux à mon cou, je portai mes pas vers l'arrêt de bus situé non loin de notre appartement.

Je devais me rendre chez mes parents dans le but de récupérer ma voiture qui avait séjourné pendant un long moment chez le garagiste.

Mon père l'avait récupéré hier.

Au bout de 10 min, j'arrivai enfin à l'arrêt de bus.

Ce dernier arriva d'ailleurs quelques instants après.

Durant le trajet je contemplai les couleurs d'automne qu'arboraient les arbres et je jurerais que ce paysage sortait tout droit d'un tableau de Monet.

Le flot de mes pensées s'échappait vers le week-end à venir qui promettait d'être mémorable.

Or, même si cela s'annonçait festif, mon cœur ne pouvait s'empêcher de se serrer à l'idée de remettre les pieds dans la maison de vacances des parents de Reiner.

Lorsque nous sortions ensemble, nous passions bon nombre de congés là-bas en étant toujours reçus comme des princes.

J'appréciais énormément sa mère qui mettait toujours les petits plats dans les grands en veillant à ce que nous ne manquions de rien.

Son père s'avérait moins démonstratif même s'il m'avait fait comprendre à maintes reprises qu'il voyait en nous un futur couple épanoui.

Hélas, il se trompait et nous l'avions appris à nos dépends.

Alors que mon esprit ressassait des souvenirs plus ou moins heureux, le bus se stoppa au terminus, endroit où je devais descendre.

Le mistral soufflait doucement, faisant trembler les feuilles rougeâtres des quelques érables bordant la route menant à ma maison.

Enfin, la demeure se dessinait, fièrement dressée derrière l'imposant portail en fer.

Les murs crépis de bleu pastel conféraient toujours un aspect accueillant à la bâtisse.

Machinalement, mes doigts composèrent le code du portillon en fer forgé.

A peine eussé-je le temps d'avancer vers la porte que cette dernière s'ouvrit à la volée, dévoilant mon père qui portait sa robe de justice.

-  Antonio : Entre ma chérie, s'empressa-t-il de lancer à mon égard.

Un sourire étira aussitôt mes lippes tandis que je franchissais le seuil d'entrée.

Mon père semblait pressé ou du moins avais dû l'être peu de temps avant.

-    Moi : Je te dérange pas ?