Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]

CHAPITRE 6

🎵 Recommandation musicale "You're Perfect" Charly Black 🎵

Nous étions chacun dans nos chambres pour nous préparer en vue de la grosse soirée qui allait se dérouler sous peu.

Je terminai d'attacher mes cheveux en deux couettes de chaque côté de mon crâne pour peaufiner le déguisement typique d'Harley Quinn puis enfilai ma paire de bottines avant d'attraper la batte de baseball aux multiples couleurs puis de descendre rejoindre les premières personnes apprêtées.

Dans le salon, seul s'activait Reiner qui avait revêtu un déguisement assez sobre de viking tout droit sorti de la série.

Hésitante, je m'avançai doucement vers lui pour lui proposer mon aide.

La flamme de la nostalgie apparut dans ses iris lorsqu'il me détailla en souriant d'une manière affectueuse et triste à la fois.

Le silence devenait gênant.

- Reiner : Ne t'embête pas, je fais juste les finitions, indiqua-t-il.

Je hochai la tête en lui adressant un sourire bienveillant avant qu'il n'ajoute ces paroles.

- Reiner : Tu es très jolie au fait, ça te va super bien.

Je ressentais toute la sincérité du monde dans sa voix ce qui me fit un pincement au cœur.

- Moi : Merci, tu es pas mal non plus, répondis-je simplement.

Alors qu'il allait répliquer, la sonnette de la porte tinta de manière perçante.

- Moi : J'y vais !

Alliant la parole à mes gestes, mes pas me portèrent jusqu'à ladite porte d'entrée.

Un franc sourire s'esquissa sur mes lèvres lorsque j'aperçus une touffe de cheveux roux devant moi.

- Moi : T'as pas l'impression d'être en retard ?

- Floch : Bonjour je vais bien merci et toi ? s'indigna-t-il avec un amusement que je devinais aisément dans ses iris dorés.

- Moi : On change pas une équipe qui gagne mon cher !

Le roux s'esclaffa franchement avant de surenchérir.

- Floch : Bon, tu veux bien pousser ton joli cul pour que je puisse entrer ?

Son sourire creusait ses fossettes parsemées de taches de rousseur le conférant une attitude empli de malice propre à lui.

- Moi : Allez, viens donc, abdiquai-je en me décalant pour qu'il pénètre dans la maison.

Il passa ses doigts dans ses mèches rousses en pestiférant contre moi mais j'avais l'habitude, nous passions notre temps à nous chamailler à la manière de gamins de 10 ans.

Je fermai la porte en riant lorsque deux mains se posèrent par surprise sur mes yeux sans les toucher pour ne pas esquinter mon maquillage.