Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]

CHAPITRE 8

⚘️🌱

Un battement de paupières, une infime lumière filtrant à travers ces dernières, une profonde inspiration me sortant de mon sommeil profond.

Mes yeux finirent par s’ouvrir précautionneusement pour ne pas être éblouie mais à ma grande surprise il n’en fut rien.

En effet, au regard de la faible luminosité, le soleil ne devait pas encore s’être levé.

Mais comment diable s’était déroulée cette nuit.

Confuse, je tentais de me dégager en douceur de l’étreinte…d’Armin.

Des douleurs lancinantes émergeaient dans mon crâne, je me sentais endolorie.

Moi : C’est pas possible, qu’est-ce qu’on a foutu…

Tant bien que mal je tentais de rassembler les souvenirs de la veille au travers de flashbacks plus ou moins explicites.

La gueule de bois m’empêchait de me remémorer tous les détails bien que le fil se déroulait de plus en plus précisément.

Je pris ma tête entre les mains au moment où la scène des toilettes défilait dans mon esprit.

Je me surpris à sourire malgré tout en ressentant à nouveau tout ce que j’avais ressentis à ce moment.

Je ne pouvais lutter contre le constat que j’avais passé la meilleure nuit de ma vie dans les bras de mon « meilleur ami ».

Pouvais-je toujours utiliser ce qualificatif après ce qui avait eu lieu ? Impossible de m’en convaincre lorsque mes orbes dérivèrent en direction du blond assoupi à côté de moi.

Son visage angélique semblait complètement détendu, en paix, comblé.

Ses cheveux blonds en bataille le rendaient adorable.

Tel un rayon laser, mes yeux dévièrent sur son bras dépassant de la couette. Sa musculature pouvait en faire rougir plus d’un au vue de son tracé digne d’une statue grecque.

Je me sentais rougir à vue d’œil. Mes sentiments envers lui n’avaient jamais été aussi confus.

Il m’était impossible de nier la réalité à présent.

Instinctivement ma dextre se dirigea vers le visage d’Armin dans un geste d’une infinie douceur.

Mes doigts effleurent ses mèches blondes avant de les caresser franchement. J’avais l’impression de toucher de la soie.

Je sursautai quelque peu lorsque mon ami se mit à remuer avant de battre légèrement des paupières pour enfin finir par dévoiler ses iris azurs.

Ma main se retira automatiquement de ses cheveux comme si j’avais été prise en flagrant délit.

Aussitôt, il esquissa un sourire amusé en se redressant lentement pour se mettre en position semi assise.

Armin : Tu pouvais continuer tu sais, ria-t-il en me toisant intensément.

Ses pommettes réhaussées me faisaient véritablement craquer.