28. C'est bon de rentrer chez soi

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De retour à Toulouse, après avoir déposé tout les garçons chez eux et être passé faire un petit coucou au Benjos, Sidjil et Mila étaient rentrés à leur résidence, le sourire aux lèvres. Chacun avait sa valise dans les mains, un sac à dos et deux, trois autres conneries, ils discutaient de tout et de rien, rigolaient tout les deux devant la voiture.

— C'est bon de rentrer chez soi, dit Sidjil.

— Actuellement, je suis plus trop sûr d'avoir un chez moi, rigola Mila.

— Ah oui, cette histoire...

Sidjil baissa la tête et ria doucement.

— T'es futée, toi, quand même.

— Mec, je te jure pour moi je rentrais pas à Toulouse, dit Mila en s'arrêtant à sa boîte aux lettres.

— Tu pensais vraiment que je finirais pas par venir te chercher par la peau du cul, cousine ?

— De ce qu'on m'a dit, t'étais pas chaud au départ, s'amusa la brune qui ouvrit sa boite aux lettres pour en sortir un paquet de lettres.

— T'entends ce que tu veux, toi.

Sid lui fit signe de prendre ses clés d'appart dans sa poche de jean pour regarder le courrier puisqu'il avait les mains pleines. Elle l'ouvrit et en sortie une lettre.

— République française, commença-t-elle à lire avant de lui montrer. Tu t'es encore prix une amende ?

— Encore ? Non mais je te permets pas, gloussa-t-il. C'est le gros Benjos ça les amendes. Par contre... je dis pas que c'est pas une caution qui a trainé.

Mila leva les yeux au ciel avant de lui taper le dessus de la tête avec la lettre. Sidjil rigolait de bon coeur, fier de ses conneries. Ils prirent l'ascenseur et quelques secondes plus tard ils se retrouvèrent dans le hall de leur étages. Sid lui ouvrit la porte du couloir qui les menait en leurs appart.

— Quel homme, fit-elle remarqué.

— Ça m'arrive des fois.

Elle lui sourit puis avance. Lorsqu'elle relève la tête, elle s'arrête net et fait tomber les lettres sur le sol. Sid lui demanda de bouger son cul, mais comprit le problème lorsqu'il releva la tête à son tour. Une montée de stresse phénoménale traversait aussi bien le corps de Mila que celui de Sid.

— Sidjil !

— Les gars, regardaient ses sa meuf !

Il y avait un troupeau de jeune —ils étaient 5, 6 en réalité—, un troupeau de fan qui était à la porte de Sidjil en train d'essayer de l'ouvrir. Sidjil avait lâché les affaires sur le sol et poussa Mila pour passer devant elle. Les jeunes s'approchaient de lui. Il les dominaient tous d'au moins une tête, ils étaient pas vieux.

— Vous faites quoi ? Demanda-t-il d'une voix si ferme que Mila ne l'avait jamais entendu parler ainsi.

— On te cherchais, dit l'un deux. Ça va frérot ?

Il lui avait tendu sa main pour faire un check avec Sid, qui ne bougea pas d'un poile.

— Comment vous êtes arrivés là ? Qui vous a laissé rentrer dans la résidence ?

— On a attendu que quelques sorte, ça à marché.

— On peut prendre une photo avec toi ?

— C'est ta meuf derrière ?

Sidjil se mit en travers de son champs de vision pour l'empêcher de regarder Mila ou d'intérragir avec elle.

— On peut prendre une photo ?

happier than ever • 𝗗𝗝𝗜𝗟𝗦𝗜Where stories live. Discover now