ce n'est plus pareil

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Hello !❤️❤️❤️

PDV de Blaise

Je suis dans le salon, dans mes pensées. Ça fait un bon moment que je n'ai pas sortie, depuis sa mort je n'ai jamais osée mettre un pied dehors. "Sa mort" ça fait bizarre de le dire, je n'ai jamais pu me faire à cette idée, dire qu'au début c'est tout ce que je voulais, qu'il disparaisse, j'ai même souhaité le faire moi même "l'étrangler de mes propres mains" et maintenant que c'est le cas, ça me fait mal, très très mal. Ce n'est plus pareil sans lui, sa mauvaise humeur, son autorité, son ton froid, sa présence, son humour pourri, sa sale tête non ça c'est pour plaire à mon égo "sa belle gueule d'ange que j'aime malgré tout" manque énormément a la villa.

......: Je vous ai pas trop fait attendre j'espère ?
Moi : hein ?

Je me retourne et voit Gabriella me fixer avec sériosité, je la regarde perplexe, je ne sais pas pourquoi elle me vouvoie.

........: On m'a chargé de vous surveiller
Moi : me surveillée ?
Gabriella : Non ! De vous embarquez
Moi : m'embarquée ?
Gabriella : Putain de vous gardez je voulais dire pardonnez moi
Moi: Comment ça de me garder ?
Gabriella : de vous.... Putain c'est bon, je suis nulle !

J'éclate de rire devant sa mine dégoûtée, je pense qu'elle a voulue la jouée garde du corps professionnelle et malheureusement ça se verrait directe qu'elle n'en est pas une, elle boude en me voyant me foutre de sa gueule puis fini tout de même par rire avec moi.

Moi : très nulle pour une garde du corps
Gabriella : ouais ! C'est ça le mot que je cherchais en fait "garde du corps" tu penses qu'on m'aurait embauchée ?
Moi : qui ça toi ? On l'envisagerait même pas
Gabriella : c'est bon je la refais, remets-toi dans tes pensées, le regard ailleurs bref tout le tralala que tu faisais avant

Elle me laisse même pas répondre puis disparaît dans une pièce, je décide de jouer le jeu puis fais semblant d'être dans mes pensées comme tout à l'heure.

Gabriella : veuillez m'excuser du retard, je ne vous ai pas trop fait attendre j'espère ?
Moi : heuu non non ne vous inquiétez pas, vous êtes ?
Gabriella : Gabriella, votre garde du corps, où désiriez vous allez madame ?

Je l'applaudi et je ne manque pas de rire devant son air enjoué et faussement théâtral, les autres eux rigolent de nos délires enfantin, cette fille est une perle Franchement, toujours elle et sa bonne humeur et c'est ce qu'on a besoin en ce moment, un peu de bonne humeur et de rire.

Gabriella : c'était comment ?
Moi : là au moins on envisagerait de t'embauché
Gabriella : mais non ! Avec tout ce que je viens de donner là, on aurait pu m'embaucher directe
Moi : c'est pas comme ça ma belle, il faut prendre en compte tes années d'expérience, ton expertise et d'autres critères qu'on recherche chez un garde du corps par exemple si tu sais magné une arme, si tu es vraiment capable de protéger quelq'un parce qu'on ne peut pas te confier une vie sans que tu n'en es pas capable de la protégée ce serait du suicide.
Gabriella : alors là, je suis déjà prise j'en suis sûr, il faut vraiment que j'y pense à m'y mette
Moi : vas-y
Gabriella : tu veux aller où ?
Moi : je ne sais pas je veux juste sortir un peu, prendre l'air je ne sais pas, me changer les idées.
Gabriella : Ok, on y va
Moi : où ?
Gabriella : tu verras, je t'emmène te changer les idées.

Je le suis vers la voiture, elle monte puis je monte a mon tour, côté passager, elle met de la musique "Chris Brown - Under The Influence" et c'est ma préférée !

Moi : Fuckin Robitussin, i don't know why this shit got me lazy right now, yeah
Gabriella : can't do percocets or molly, i'm turnin one, tryna live it up here right right right
Nous : baby, you can, ride it ooh yeah, bring it over to my place and you be like, baby who cares but i know who care, bring it over to my place, you don't know what you did, did to me, your body language, speaks to me, i don't know what you did, did to me your body language speaks to me.

On a mis le feu dans la voiture tellement on criait, on se defoulait et ça nous a fait grave du bien, on est arrivé d'après ce que j'ai cru comprendre dans un spa, c'est ma première fois, on est a l'accueil et je n'arrête pas de me tortiller tellement j'ai hâte, Gabriella s'occupe de tout puis on nous emmène je ne sais où.

C'était trop bien, je me sens légère, j'en avais besoin, je ne m'en suis jamais rendu compte d'à quel point, je me sens neuve.

Moi : on rentre ?
Gabriella : rentre où ? T'es folle ? On est là pour te changer les idées ma belle alors changeons tes idées.

Je rigole d'ailleurs je ne fais que ça depuis que la journée a commencé, avec cette fille on oublie tout, absolument tout. Je riais quand soudain épris par une bizarre sensation, je m'arrête d'un coup, c'est comme si.... Comme si on me fixait, je sens un regard sur moi, je ne saurais d'écrire cette sensation, mon cœur se met a battre à tout rompre, je frisonne de la tête au pied, je me retourne vivement mais rien, il y a personne.

Gabriella : Blaise ! Ça va ?
Moi : oui oui

Je l'avais complètement oublier tellement je sursaute au son de sa voix

Gabriella : qu'es ce qu'il y a ? T'en es sûr ? Tu regardes quoi ? Tu veux qu'on rentre ?
Moi : oui ça va ! T'en fais pas, on y va
Gabriella : Blaise ?
Moi : oui

Elle sent qu'il y a quelque chose qui cloche puis jette des petits regard autour de nous, ne voyant rien d'inquiétant, elle reporte son attention sur moi puis tient mon menton pour que je lui accorde toute mon attention, comme une maman qui s'adresse à son enfant, elle me regarde fixement et sérieusement.

Gabriella : s'il y a quoique ce soit tu me le dis, si quelque chose ne va pas tu me le dis, si tu vois quelque chose, si tu entends quelque chose tu me le dis t'entends ?
Moi : oui
Gabriella : on est une famille maintenant, on doit se serrer les coudes, on doit se protéger l'un l'autre, l'un doit toujours garder un œil sur l'autre, quand je dis tout ce qui ne va pas c'est tout ce qui ne va pas, absolument tout ce qui ne va pas, tu comprends ?
Moi : oui

Elle me regarde une dernière fois puis lâche mon menton sans oublier de jeté un dernier coup d'œil dans les parages, on se dirige vers la voiture, elle devant et moi derrière quand je ne sais pas comment mon corps heurte quelque chose ou plutôt quelq'un, j'allais tomber quand la personne en question me rattrape avant que je ne touche le sol, mon cœur battant la chamade, remarquant peut être que je vais crié, il vient rapidement placé sa main sur ma bouche, je ne fais rien de plus, je ne sais même pas pourquoi, j'en conclus que c'est un homme vu sa carrure imposante, il porte un pull à capuche, un cache nez et des lunettes, ce qui m'empêche de voir son visage, j'aurais dû me débattre je ne sais pas mais au lieu de ça je cherche a découvrir ce visage mystérieux si bien caché, j'aperçois tant bien que mal ses yeux qui me fixe à travers ses lunettes de soleil, sans que je n'ai le temps de dire quoi que ce soit il s'en va laissant derrière lui cet odeur... Ce parfum ! ....

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Aloooooors ?

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