Chapitre 5

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Chapitre 5 : « De jolies traits l'animent et je peux distinguer sous sa robes turquoise un physique généreux. »

PDV Katsuki Bakugo

Quel abruti. A raisonner comme ça il va vite se faire piétiner par les autres.

Je le fixais en prenant des bouchées de cette odieuse pâte infâme sortir de ma cellule. Il est à la fois intriguant et complétement naïf. C'est le seul jusqu'ici à m'apporter de la bouffe dans ma cellule. Le binoclard m'amène dans la cantine une fois que plus personne n'y est et le grand bouffon ne se donne pas la peine de me faire cette faveur.

Mon regard s'abaisse sur mes poignets. Ils me font un mal de chien. Mes plaies n'ont pas le temps de cicatriser qu'elles sont déjà rouvertes.

J'ai horreur de ma cellule. Surtout quand on double face débile y est. Mais il faut avouer qu'il m'offre quelques secondes de distraction. Il est plutôt amusant et sa débilité me fais bien rire. Si je dois me casser d'ici, c'est quelqu'un comme lui qu'il faudrait manipuler.

Je regarde la porte devant moi. Je me surprend à espérer voir Endeavor y entrer, pour lui raconter que son fils est une vraie tapette.

PDV Shoto Todoroki

Je m'engage dans le café où j'ai donné rdv à Momo quelques heures auparavant. Cette discussion m'angoisse, mais je dois l'avoir. Je crains juste que pendant cette journée, Momo est tout raconté à ma copine. Mais je reste positif.

Quand j'entre, j'identifie chaque personne présent dans le café. Je m'attarde sur une jolie brune assise seule à une table excentrée des autres. Avant que je n'ai pûs appeler Momo sur mon téléphone, je vois son numéro s'afficher sur l'écran.

Je décroche.

Momo : Oh Bonjour Shoto, s'excuse la jeune femme, je suis arrivée. J'ai pris la table 38, elle est un peu en retrait.

- Pas de soucis, je suis arrivé également.

La brune tourne la tête vers l'entrée et m'aperçoit, debout tenant mon téléphone contre mon oreille. Je raccroche et me dirige vers elle. Part précaution, je regarde quand même le numéro de la table.

38. Aucun doutes, c'est bien elle.

Je prend place devant elle. Je retire ma veste que je tenais jusqu'à présent sur une épaule, puis je m'attarde sur la personne qui me fait face.

De jolies traits l'animent et je peux distinguer sous sa robes turquoise un physique généreux. Ses bras fins sont logés entre ses cuisses, signe d'un léger malaise pour elle. Je m'empresse de le dissiper.

Shoto : Désolé de t'avoir fais venir si tard, mais tu imagines bien que si je t'ai appelé, c'est pour parler de l'affaire entre nos deux familles.

Sans un mot, elle acquiesce.

Shoto : Ca m'ennuie un peu, parce que tu sais que-

Momo : J'veux pas ! Lance-t-elle en me coupant subitement.

Je suis surpris mais je comprends que si elle se tenait silencieuse depuis le début, c'était parce qu'elle cherchait le courage de donner son avis. Compréhensif, je ne dis rien et l'écoute. Surtout qu'à sa mine gênée, je comprends que son avis va dans le même sens que le mien.

Momo : Je ne veux pas... reprend le brune. Pas contre toi, Shoto. Tu es vraiment beau et tout à fait gentil, là n'est pas le problème. Mais... J'ai... J'ai déjà quelqu'un dans ma vie que j'aime beaucoup, voilà tout !

Elle a dégagé une main de dessous la table pour parler. Elle pose son bras sur la table, le poing fermé. Momo ne semble pas être quelqu'un de très à l'aise niveau amour. Bien que moi non plus, je lui quand même un peu plus.

CASIER 77 - TodobakuWhere stories live. Discover now