CASIER 77 - Todobaku

Chapitre 6

PDV Katsuki Bakugo

Coatching de merde. Gardiens de merde. Prison de merde. Darons de merde. Vie de merde. Tout de merde.

Jun : Alors Tsuki, comment ça va depuis la dernière fois ?

Jun est la seule personne que je tolère dans cet endroit. Elle n'use ni de sa force ni de son pouvoir. Un aspect que j'aime beaucoup. Elle ne m'a jamais pris de haut une seule fois depuis que je suis enfermé dans se trou à rat. Même en sachant la connerie qui m'a mené ici. Mais il y a un truc que je ne supporte pas.

Katsuki : On est pas ami. Arrête de m'appeler comme ça.

Elle rigole mais ne s'arrête pas pour autant. Si une vitre ne nous séparait pas, je l'aurais frappé je pense.

Jun : Tu ne réponds pas à ma question.

Katsuki : J'ai pas envie de répondre.

Jun : Tu n'aides pas à ta libération.

Katsuki : Dommage.

Elle souffle visiblement contrarié. Heureusement qu'elle ne lit pas dans les pensées, elle ne peut pas savoir que tous ce qu'elle peut me dire me passe au-dessus.

Jun : Alors je peux pas t'aider.

Katsuki : Jt'ai jamais demandé de m'aider.

Jun : J'ai l'impression que tu ne veux pas sortir. J'me trompe ?

J'ai le sourcil qui s'arque. Cette question est d'une stupidité.

Jun : Je reformule. Tu ne fais rien pour alléger ta peine. Pourquoi ?

Katsuki : Pas tes affaires.

Jun : Justement, si. J'ai contacté tes parents récemment.

Katsuki : Arrête. Occupe toi de ta vie, je me charge de la mienne.

Elle paraît frustrée et agacée de mon comportement. Très bien. C'est mieux pour elle qu'elle laisse tomber mon dossier.

Jun : Tu leurs manque.

Katsuki : D'accord.

Jun s'énerve. Ses traits se durcissent et sa voix s'anime. Elle agite les bras de droite à gauche en m'accusant à tord de ne pas vouloir me tirer d'ici. Tant mieux. Plus elle me détestera, mieux je m'en sortirais.

Jun : Je laisse tomber. Je m'en remets à Shoto, j'ai plus la force de lutter, Katsuki.

Elle me rappelle aussitôt que je vais devoir m'occuper de double-face. Déjà qu'il s'obstine à m'apporter mon petit déjeuner dans ma cellule, il faut maintenant que je sois sous sa garde. Génial.

Jun : Tu l'apprécies, pas vrai ?

Je la dévisage.

Jun : Shoto. Tu l'aimes bien. C'est le deuxième avec moi avec qui tu acceptes de parler.

Katsuki : C'est le deuxième qui prend la peine de me parler.

Jun : A part ça, on en parlait avec Nejire mais on pensait te faire intégrer une section plus douce. Bien-sûr, c'est uniquement si tu as le comportement qui va avec.

Je dévisage Junko. Vraiment, elles ne veulent pas comprendre.

Katsuki : Promets pas si tu ne fais pas. Et aussi, tu vas dire que je radotte mais fous moi la paix. Passe le message à double-face aussi, ça me fera gagner du temps.

Junko se lève, mettant fin à se meeting désastreux. Dans d'autres circonstances, je l'aurais trouvé à mon goût. Fine, intelligente et relativement douce, plutôt mon style. Je regagne ma cellule escorté par monsieur coincé du cul avec l'envie de dormir pour le restant de ma vie. Mais visiblement, la personne qui vient de passer la porte n'est pas du même avis.

Katsuki : Putain de merde c'est pas un moulin ici bordel !

Shoto : Bonjour également, Bakugo.

Manquait plus que ça.

Katsuki : Casses-toi.

Shoto : Junko m'a rapidement résumé ce que tu as dis pendant le coatching il y a 5 minutes.

Katsuki : Fous le camp.

Shoto : Saches que j'ai pas pour habitude de laisser tomber les choses.

Katsuki : Mais PUTAIN vas te chercher une copine pour raconter ta vie merde !

Shoto : De un j'en ai déjà une et de deux c'est pas à elle que j'ai envie de parler mais à toi là actuellement.

Katsuki : Dommage que ça soit pas réciproque.

PDV Shoto Todoroki

Pourquoi il repousse tout le monde comme ça éternellement ? Si Jun a laissé tombé, ça n'est pas la même chose avec moi.

Katsuki : T'es pas comme les autres mais tu vas finir comme eux !

Je relève mon regard jusque là fixé sur le sol. Il vient de dire ce que je viens d'entendre ?

Shoto : Donc tu avoues que je suis spécial ?

Katsuki : Spécialement con, oui.

Shoto : La modestie est un style de vie qui n'est pas à la portée de tous.

Katsuki : J'ai pas de vie.

Shoto : Tu marques un point.

Katsuki : Après les six autres. T'es affreusement nul en répartit.

Shoto : Non, juste trop gentil pour tailler un gosse de 18 piges qui se l'a joue gangster. J'ai parlé avec ma copine.

Katsuki : Grand bien t'en fasses.

Shoto : elle m'a dit que les gens aggressifs le sont car ils cherchent à cacher une imcompétence. Ma question est la suivante, tu cherche à cacher ta gentillesse ?

Katsuki : Putain comment on peut être aussi beau et aussi con à la fois.

Shoto : Donc je suis beau ?

Katsuki : Bravo blanche neige les connexions se font toujours là haut.

Shoto : j'accepte le compliment, surtout venant de toi.

Katsuki : Me sauce pas trop pour me faire parler, ça marche pas.

Shoto : Pourtant tu viens de me faire deux compliment en l'espace de dix minutes, je dois m'inquiéter ?

Je le vois soupirer et s'allonger dans son lit. J'oubliais qu'il a manqué de sommeil ses derniers temps.

Shoto : Demain changement de cellule à 8h00 pétante, tâche d'avoir rassembler tes affaires et d'un minimum être présentable. Bonne nuit boucle d'or.

Je m'apprête à sortir quand je l'entends murmurer.

Katsuki :'nuit blanche neige.

Ca me va. Je quitte le centre le sourire aux lèvres, heureux de ma journée.

***

Ouais je vous ai fais pop un chapitre comme ça sans prévenir ouais T-T

Mais on est comme ça nous rolalala

Je sais pas si c'est un retour mais je vais essayer un truc on verra bien hein,

biz