Chapitre 8

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PDV Shoto Todoroki

La relation que je m'étais construite avec Katsuki est revenue à son point mort. Plusieurs semaines que je refuse catégoriquement d'aller le voir. Le chef de la section, Tenya, l'a fait changé de cellule une nouvelle fois à ma demande. Il est sous l'autorité de Mirio. Apparemment, ça se passe relativement bien, aucun accident n'est encore à déclarer. De toute façon, il ne lui reste plus beaucoup de temps ici.

Junko et moi avons continué notre travail pour prouver son innocence dans les affaires de vols à répétition, disant qu'il était jeune et manipulé par un gang de quartier. En bref, après un autre jugement à la cour de justice, sa peine a drastiquement été réduite. Il est passé de plusieurs années à maintenant quelques semaines. Le jugement a eu lieu en mars, sa sortie a été proclamé pour août. Et nous sommes à quelques heures maintenant de sa sortie.

Depuis la fois où je l'ai frappé, j'ai soigneusement évité son contact. J'ai honte de l'avouer, mais j'ai peur. Peur de voir quelque chose que je ne veux pas voir dans ses yeux. Du dégoût. Simplement parce que ça voudrait dire qu'il me regarde comme je regarde mon père et ça, je ne peux pas le supporter. Jun m'a plusieurs fois poussé à le voir, Mirio aussi, mais sans succès. J'ai juste honte.

Mais détrompez vous, j'ai un plan. Il consiste à attendre qu'il soit libre dehors pour que je puisse avoir cette discussion avec lui. Comme ça, plus de rapport de force. Si il a envie de me frapper, rien ne le retiendra. Je l'aurais juste mérité.

Mei : Hey Shoto, me fit-elle. Ca va ? Tu as l'air perdu dans tes pensées.

Shoto : Oh nan ne t'inquiète pas, mais dis moi, tu es venu attendre Hitoshi ?

J'ai découvert avec le temps que c'était Hitoshi le nouveau copain à Mei. Je l'aime bien alors ce couple ne m'a pas dérangé le moins du monde. Mais disant qu'au café elle me manque beaucoup. Je suis retourné travaillé là-bas après le jour où j'ai décidé d'ignorer Katsuki, Itsuka a été d'une grande aide. Elle a su trouver les mots et me réconforter pendant ses longs mois. Elle m'a aidé à surmonté Katsuki, mais aussi ma rupture avec Kyoka.

C'est dingue comment une personne peut chambouler votre quotidien. Elle était mon monde et avait mon cœur entre ses mains sans que je ne m'en rende compte. Tous est allé très vite, mais lorsque Kyoka a apprit à connaître Momo, leurs attirances l'une pour l'autre était devenue une évidence. J'ai eu du mal à l'accepter au départ, j'étais persuadé que Momo m'avait piqué ma copine. Mais avec le recul, Kyoka et moi c'était voué à l'échec. On est pas du même milieu et notre relation découlait plus vers une forte amitié qu'à une relation amoureuse. Itsuka m'a aidé à me le faire comprendre et aujourd'hui, je rend souvent visite aux filles chez elles dans leur appartement. Kyoka m'a laissé l'appartement avec un « c'est la moindre des choses » et je lui ai fais un câlin. A ce moment-là, je lui ai promis que lorsque mon cœur sera de nouveau en paix, je l'appellerais tous les jours pour l'entendre se plaindre des heures des membres de son groupe. Elle est partie comme elle est entrée dans ma vie, vaillamment, en concluant notre vie à deux avec « je t'attendrais. »

Je ne lui ai jamais avoué que j'ai pleuré le soir où elle m'a dis ça. Pas de tristesse, mais de bonheur. Peu importe ce qu'il se passera dorénavant dans ma vie, elle sera toujours là à m'attendre avec un grand sourire. J'ai quelqu'un qui compte sur moi et m'aide sans être là au quotidien. Je ne sais pas comment cette fille fait pour avoir un impact aussi positif sur moi même en m'ayant largué. De toute façon, elle m'attend.

Mei : Oui, d'ailleurs tu ne l'aurais pas vu ?

Shoto : Il va sortir un peu plus tard aujourd'hui, il y a un détenu qui sort de prison, il y a pas mal de paperasse à faire, Mirio lui a demandé de l'aide.

Mei acquiesce et m'envoie un sourire avant d'entrer dans l'espace réservé aux visiteurs. Je m'avance vers le parking souterrain. Il fait sombre, le peu de lumière présentes ici éclairent faiblement. Je sors mes clefs, ouvre et démarre ma voiture. J'ai comme un poids sur l'estomac. Je ressens le besoin de me confier. Avant, je savais que Kyoka serait là pour le faire une fois à la maison, mais là c'est une autre histoire. Et puis, malgré que je ne lui en veuille pas, mon égo me dit de la faire patienter encore un peu. Elle m'a largué quand même. Je ris à cette pensée.

On va la faire attendre encore un peu.

La fenêtre ouverte, je roule sans vraiment savoir où aller. J'ai très peu envie de rentrer chez moi, étant donné que personne ne m'y attend. La solitude va me revenir à la gueule et puis je vais faire que penser à Katsuki. Je regarde l'heure, 16:00. Katsuki sort dans une heure. Et puis, me vient une idée. Quand j'était enfant, c'était la personne qui m'écoutait le plus quand je lui parlais. Ca fait quelques années que l'on ne s'est pas vu, et puis, c'est ma mère quand même.

Maman.

Ouais, là tout de suite, elle me manque. Sur un coup de tête, je rentre la nouvelle adresse de ma mère dans le gps. Elle est sortie de l'hôpital il y a de ça quelques mois. On s'est appelé pour qu'elle m'annonce la nouvelle, mais je venais de ma faire larguer alors je n'étais pas spécialement dans un bon mood pour prendre la nouvelle. C'est décidé. Je rends visite ce soir à ma mère. L'adresse est rentrée. Je regarde le gps. 3H50 de route. Je devrais arriver sur les coups de 20h chez elle. Parfait.

Voilà ma destination pour les vacances. 

***
Ça fait tellement bizarre de réécrire une histoire que j'ai abandonné 😭

J'ai de l'inspiration pour la suite donc je pense pouvoir bientôt la finir, désolée si l'histoire s'accélère mais je me voyais mal la faire durer 😭

En bref merci de vos retours, les messages m'ont motivés à terminer l'histoire, c'est cruel de vous laissez sur ça, je connais le sentiment 😂

Bizz a bientôt pour la suite !!


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⏰ Last updated: Jan 13 ⏰

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CASIER 77 - TodobakuWhere stories live. Discover now