Résilience

8.

Alex

J'avance vers elle, collant mon corps contre le sien jusqu'à ce que son dos cogne sur le mur derrière elle. De la main droite, j'emprisonne ses doigts et relève ses bras par dessus sa tête. Un petit soupir de contentement quittent ses magnifiques lèvres charnues et caresse les miennes. Ses yeux sont enjôleurs, j'ai l'impression qu'ils me murmurent ses pensées et ses envies. Cette femme me parle sans rien dire. Son corps discute aisément avec le mien, comme s'ils étaient fait pour s'entendre malgré nous. J'ai soif de cette femme, de son amour et de sa haine. Je veux l'entendre hurler mon nom, me dire qu'elle m'aime. Je veux l'entendre me supplier de ne pas partir.

- As-tu peur de moi ? dis-je sans réfléchir.

- Non, murmure-t-elle.

- Tu sais que je t'aime Ivy ?

- Oui

- Garde bien ça en tête... Parce que je vais te baiser comme si ce n'était pas le cas.

Elle gémit puis je la vois déglutir. Parfaitement réceptive. Ma main enroule sa gorge délicatement. Je sers légèrement et la sens avaler sa salive. En la poussant d'avantage contre le mur, je hume son parfum délicat. Je plaque ma bouche violemment sur la sienne et pénètre ma langue pour aller titiller la sienne. Elle goûte le monde entier, avec un soupçon de vice. La coke, ce n'est rien à côté de cette femme. Elle est ma muse, ma nouvelle drogue. Plus grisant qu'une ligne, plus corsée que du whisky. Ma main quitte sa gorge et glisse doucement le long de son corps jusqu'à son pubis que j'empoigne fermement. Elle se cambre et pousse son sexe contre ma main. Je me sens de plus en plus serrer dans mon jeans et mon excitation remonte le long de ma gorge. Je grogne contre sa bouche. Je ne veux pas succomber toute suite, je veux savourer. Quittant sa bouche, je mordille sa mâchoire et sa gorge en la caressant. Elle soupire, ondule son corps contre le mien. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi les femmes aiment être dominer mais chez Ivy, ce besoin est viscéral. Je suis persuadé que ce qu'Allan lui a apporté durant ces quelques temps, lui a apprit beaucoup sur elle-même. J'estime être prêt à lui offrir ce genre de chose parce que non seulement, j'en ai toujours eu envie moi-même. J'ai besoin de la sentir, d'avoir le contrôle de la situation. Ivy geint lorsque je la retourne pour qu'elle soit face au mur, je descend brusquement ses leggings noirs à mi-cuisse et elle pousse un petit cri quand je lui tape vivement la fesse droite. La trace de ma main apparaît rapidement d'un rouge sexy sur sa peau pâle. Mon érection commence à me faire mal et j'ai l'impression qu'elle va exploser lorsqu'elle se penche et se frotte les fesses contre moi. Je grogne, et je la vois sourire.

-  Oh, mademoiselle sourie... D'accord, dis-je entre mes dents.

Je descend ma fermeture éclair et avant même qu'elle s'y prépare, je m'enfonce dans sa moiteur. Aucune résistance, je m'enfonce jusqu'à la garde et la sensation est tellement intense que je ne peux retenir un gémissement de satisfaction. J'enroule son t-shirt autour de ma main afin d'affermir ma prise pendant que mon autre main quitte les siennes pour s'appuyer contre sa nuque. Je recule avant de la pénétrer une seconde fois violemment. Ses jambes tremblent de mon assaut et un long râle la traverse. L'excitation me prend et j'inspire un grand coup. La sensation est si délicieuse, je dois me calmer pour ne pas jouir rapidement. J'entame de lent et profond va-et-vient, elle se tortille. Je vois ses fesses onduler lorsque mon bassin entre en contact avec elles et la trace de ma main imprimée sur celle de droite donne l'impression de danser. Elle est à moi. Je me penche sur elle et ma main quitte sa nuque pour lui prendre la mâchoire.

- Regardes moi, dis-je sévèrement en continuant mes mouvements.

Elle ouvre les yeux et ses iris gris sont sombres, désireux.