PROLOGUE : La légende des gémeaux maudits.

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Les vies naissantes dans les terres d'Angmar sont maudites, destructeur des mondes et des royaumes. Nait d'un acte d'amour illégitime, la honte et le déshonneur planeront toujours sur eux comme la marque du mal, condamnés à errer dans ce monde tels des damnés.

Des enfants de Peredhel.

Au début du deuxième millénaire du troisième âges de la Terre du Milieu, sous une lune d'hiver dans la forteresse de Gundabad, sur les terres d'Angmar aride de toute vie. Dans la souffrance est le sang, une elfe venant d'un royaume d'Ithiline, aujourd'hui perdu, donna naissance à deux petits être dans le plus sombres des cachots qu'abritait la forteresse.

Une petite fille et un petit garçon virent le jour offrant au monde un savant mélange entre les deux espèces de leurs parents ce qui attisa la convoitise du Roi Sorcier, le nécromancien, dont le nom a été oublié de tous. Le sang d'un des plus grands guerriers elfiques et des descendants de Numénor réunit en un seul.

Le Gondor attaqua la forteresse de Gundabad dans le seul dessein de délivrer son unique prisonnière lançant ses forces armées contre le Roi Sorcier à la manière des vagues s'écrasant sur des rochers lors d'une tempête. 

Le Roi du royaume des descendants de Numénor trouva la cellule de la prisonnière, gisant sur la paille se recouvrant les pavés du sol. Dans un rayon de lune, deux bébés dormaient dans le sang et la paille serré l'un contre l'autre, innocents et paisible. Le Roi du Gondor ordonna à son Commandant des Armées, qui n'est autre que son jeune frère, de confier les nouveaux nés au Seigneur Elrond.

Avec regret, l'homme s'exécuta prenant contre son torse les deux êtres endormie avant de lancer un dernier regard à son Roi qui serrait le corps sans vie de l'elfine. Des larmes coulaient sur ses joues telles des ruisseaux, il entendit le coeur de son souverain se brisait dans sa poitrine.

Soudain, les pas du Roi Sorcier résonnèrent dans les couloirs menant au cachot, menant vers eux. Le Commandant des Armées du Gondor courut vers leurs destriers rassemblaient au bas de la tour.

A peine monter sur son cheval décorés aux armoiries du Gondor, il partit au grand galop vers la Citée Caché des elfes du Seigneur Elrond. Un cri d'agonie brisa le silence de l'air faisant stopper le jeune frère, ce dernier serra les deux petits corps contre sa poitrine.

Le garçon saisit la main de sa jumelle. Le cavalier reprit sa longue traversée, un seul larme dévala sa joue. L'unique preuve de sa douleur et sa peine.

La Reconquête d'EreboreWhere stories live. Discover now