3.| 𝕵𝖔𝖚𝖗𝖓𝖊́𝖊 𝖈𝖔𝖒𝖒𝖊 𝖑𝖊𝖘 𝖆𝖚𝖙𝖗𝖊𝖘

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«Lâche m..moi, lâche moi. Arrête, qu'est-ce qu'elle v..va en penser, qu'est-ce qu'elle va penser de moi ? Elle va me rejeter. S'il te plaît ne me touche p..pas tu va me salir. Non, maman où est tu ? Qu'est-ce que t..tu fais ? Papa est parti et toi aussi, qui va me protéger. Lâche moi. Non, arrête arrête, STOP !»

Je me lève en sursaut, la respiration saccadée, les mains tremblantes. J'essaye de me calmer en comptant jusqu'à 10.

-C'est bon Blue, calme toi. Dis-je à moi même en expirant.

J'en ai marre de mes cauchemars. Je ne pouvais pas rêvé de bisounours ou bien de Channing Tatum tranquillement ? Non bien sûr je devais faire ce cauchemar encore et encore et encore.

Je me lève de mon lit et je m'empare de mon uniforme de travail. Je sors de ma chambre et vais à la salle de bain. Je me rince le visage pour me rafraîchir et puis je me brosse les dents. Je me vêtis de ma robe et m'attache les cheveux en une queue de cheval.

Je met mes chaussures et ma veste puis sors. Ma mère travaille au salon de coiffure aujourd'hui et Warren fait son business. Je ne sais pas vraiment dans quoi il travaille, il est très secret sur ce sujet mais ça m'est égal, du moment qu'il ne fait pas attention à moi, c'est le principal.

J'arrive à l'arrêt de bus et l'attend pendant quelques minutes. Il arrive et j'entre. Je montre ma carte de transports et vais m'assoir au fond.

Il est actuellement 07h20 et je fini mon service à 15h30 et puis je vais devoir me préparer pour cette soirée avec Daphné.

Je n'ai vraiment pas hâte mais elle a raison, je dois profiter et m'amuser même si j'aurais préféré une soirée pyjama.

Je descends du bus, marche un peu et arrive au resto. C'est moi qui fait l'ouverture. J'ouvre les portes puis je vais aux vestiaires pour déposer mon sac et ma veste. Je descends les chaises qu'il faut poser au sol, passe un coup de chiffon sur les table et je met un peux de musique, Happy de Pharrell Williams vibre dans l'enceinte du fast-food.

Je remet tout en ordre. Les pailles dans le pot, le sel et le sucre dans les boîtes, les mouchoirs sur le comptoir.

Au même moment j'entends la porte s'ouvrir, je lève ma tête pour voir si c'est Isaac parce que d'habitude c'est toujours lui et quand je croise des iris noisettes que je connais que trop bien je constate que j'avais juste, c'est bien lui.

-Coucou toi. Lui dis-je d'un sourire.

-Coucou Blue. Tu es arrivé quand ?

-Il y'a environ trente minutes.

-Ah d'accord. Tu as trafiqué quelque chose derrière les fourneaux ou pas ?

-Oui, j'ai mis le feu et j'ai brûlé des cookies qui sont faits avec la pâte que tu as préparé.

-QUOI ! Tu as osé toucher à ma cuisine ?! À ma pâte à cookies ?! Mais ça va pas ?! Scandalise-t-il.

Je pouffe de rire quand je vois ça tête abasourdie pour tout simplement des cookies.

Pour Isaac sa cuisine était sacrée, il ne fallait pas s'en mêler et si vous aviez la mauvaise idée de lui donner des conseils il vous fera un scandale que même le scandale lui même sera choqué.

-Cool Raoul, j'ai pas touché à ta cuisine ni même à ta pâte à cookies, j'adore juste t'embêter.

-J'espère pour toi. Me lance-t-il.

-Bref, on doit se mettre au boulot. Aller hop aux fourneaux.

-De suite m'dame.

Les clients on commencés à venir et le resto à se remplir. On sert les meilleurs petit déjeuner, Isaac est un cuisto très doué, ses pancakes sont les plus délicieux que j'ai pu manger.

The Blue ButterflyWhere stories live. Discover now