Enemies to lovers/Soft DARK ROMANCE
Son âme est noire et son cœur aussi terne que les ténèbres. Quand une envie profonde de vengeance l'a conduit à sombrer dans un pacte avec le diable, où la faucheuse le suit comme son ombre, Kalen s'avoue vai...
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__KALEN__
La table à manger est dressée. Si la Reine d'angleterre franchit cette porte je veux bien croire à cette mise en scène. J'oublie très souvent qu'ils tiennent tous à faire de leurs vie, hors des missions, une normalité sans paraître. Assis sur le canapé je les observe, irrité.
Hors de question que je participe à cette mascarade.
D'ailleurs il est midi et quart, aucune petite rousse à l'horizon. June s'est déjà plainte trois fois en moins de vingt minutes. Non pas que son retard l'agace, mais je suppose qu'elle craint juste qu'Ava ait fait marche arrière. L'idée me fait jubiler, ça aura été plus simple que je ne l'avais imaginé. Ils semblent tous l'apprécier pour une raison qui m'échappe, de bons samaritains au cœur d'or prêt à excuser cette fille qui m'a fait échouer.
— Il faut croire que votre future protégée ne respecte pas l'opportunité qu'on lui donne. M'amusé-je. — Ferme là Kal. Braille la brune.
Comme pour briser mes derniers espoir la sonnerie de l'entrée retentit.
Plus courageuse que je le pensais.
— Désolée du retard.
Sa voix résonne fébrilement dans le couloir et je ne peux retenir un long soupire.
— Ne t'en fais pas entre. — Salut! Crie Sam.
Ses cheveux rouges tirés en une queue de cheval est la première chose que je remarque quand elle rentre dans le salon.
— Je suis contente de vous revoir.
Cette coiffure fait ressortir ses pommettes. Pommettes qui rougissent instantanément quand ses yeux croisent les miens.
— Monsieur est-il de meilleure humeur?
Elle démarre les hostilités aussi tôt?
Tres bien.Jouons Ava.
— Juste avant que l'on t'ouvre la porte de chez moi, j'étais de bonne humeur, oui. — Ne commence pas Kal. Content que ça ne t'aies pas effrayé au point que tu ne reviennes pas parmi nous Ava. — C'est vrai, tu aurais pu changer d'avis surtout avec l'accueil que tu as reçu.
June ne me regarde pas mais je perçois son subtil reproche à travers ses mots. Je roule des yeux, agacé de leurs gentillesses.
— Sachez qu'il en faudra bien plus pour me fair peur et que je recule devant un obstacle. Piques et menaces comprises évidemment.
