dix-sept

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chapitre dix-sept : indisponibles

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chapitre dix-sept : indisponibles

𝐌𝐞𝐥𝐨𝐝𝐲 𝐉𝐨𝐲 𝐁𝐚𝐫𝐧𝐞𝐭𝐭

17h13

    Brigthon, Boston, Massachusetts.

    Les feuilles des arbres étaient en train de recouvrir les trottoirs peu à peu, c'était officiel, nous étions en automne. Fin octobre même, et cela faisait à présent un mois que Joe était venu chez moi.

    Chaque fois que j'y repensais, ce même frisson parcourait mon dos, celui qui me disait : « ce n'est pas passé loin cette fois ». Si Ben et Jared n'était pas venus, je me serais faite violer par le garçon que j'ai passé mon adolescence à aimer, par mon ami. Rien que d'y penser j'en avais la nausée. Il allait me violer, profiter de moi.

    Je ressentais encore les bras réconfortants de Ben autour de moi, à cet instant précis, j'avais eut l'impression qu'il n'était plus mon professeur. Jared était resté quelque temps avant de partir de chez moi et seul Ben était resté. Il voulait s'assurer que j'aille bien. C'était étrange, parce que c'était mon professeur de dessin, mais il avait tenu à rester.

    Je ne voulais pas qu'il me laisse de toute façon. Je me sentais mieux quand il était là. Malgré le fait qu'il avait manqué de me tuer plus tôt cette nuit-là. Je me sentais quand même en sécurité. Je ne pouvais pas le décrire. Je me retournais l'esprit avec cela depuis un mois.

    « Dans ce monde, les amis ne servent qu'à trahir. »

    C'étaient les mots de Ben en m'emmenant un verre d'eau après que je lui avait raconté que je n'avais jamais penser que Joe pourrait faire cela, après tout, nous étions amis. J'avais fixé ses iris en voulant savoir s'il avait aussi été trahis par ses amis, mais je n'avais rien trouvé alors je m'étais tue.

    Ben était resté jusqu'à ce que je m'endorme et quand je m'étais réveillée, il n'était plus là. Il avait fait claquer la porte pour la fermer. Et puis, le lundi qui avait suivi, nous avions fait comme si de rien était. Nous n'avions plus reparlé de tout cela. C'était comme si cette parenthèse n'avait pas eu lieu.

    — Melody ?

    Je reportai mon attention sur Kyle installé en face de moi dans ce café. Il m'avait appelé une bonne centaine de fois après que Joe soit rentré à Portland « amoché ». Je revoyais parfaitement son visage marqué par les poings de Ben.

    Myers.

    Je devais l'appeler Myers.

    Mais c'était Ben qui était dans mon appartement ce soir-là, pas Myers.

    Je n'avais rappelé Kyle que quelques jours auparavant. Il m'avait hurlé dessus en décrochant, parce qu'il s'était inquiété, je pouvais le comprendre. Joe lui avait juste dit que deux hommes étaient rentrés dans mon appartement, bien évidemment, il ne leur avait pas parler de sa tentative de viol.

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