04. Rivaux

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Gage :

Ce matin, la seule chose à laquelle je penses en me réveillant, c'est au démon qui habite dans le même endroit que moi.

Je la hais.

Elle a manger mes céréales préféré sans même prendre du lait. C'est complètement insensé.

Je savais très bien qu'elle s'appelait Éyana, mais je voulais la faire chier comme elle me faisait chier.

Résultat on a tout les deux perdu, puisqu'elle a emmené mes céréales.

Plus que deux jours avant de retrouver mes potes.

J'ai putain de hâte, je n'en peux plus d'être ici en sachant qu'elle y est aussi, ça m'énerve a une puissance impressionnante.

Je me lève de mon lit et pars en direction de la douche.

Une bonne douche froide pour bien se réveiller, c'est ce qu'il me fallait.

Je me brosse les dents et prend la direction de la cuisine, ou je trouves bien évidemment la casse couille de service.

- Bouge, je m'énerve.

Elle me regarde de biais, hausse les sourcils et retourne à son occupation débile.

- Je t'ai demander de bouger, je crache.

Elle me regarde à nouveau, mais cette fois avec un regard vicieux.

Si elle penses me faire peur, elle se fourre le doigt dans l'œil.

- Je suis ici chez moi autant que toi je te rappelle, elle répond.

Je ris.

Elle se fou de ma gueule ou je n'ai pas été assez compréhensif ?

- Tu as un problème auditif peut-être ? Je crache.

Son parfum Chanel mademoiselle qui remplit toute la pièce me donne la nausée.

Je ne veux pas sentir son odeur nauséabonde dès le matin.

- Bordel Gage, va faire t'es crises d'adolescent ailleurs, elle s'agace.

Je m'imagine tout à coup lui donner des dizaines de coups de couteaux.

Elle m'énerve à trouver constamment quelque chose à répondre, et c'est une des raisons pour lesquels je ne peux pas la supporter. Cette fille n'est pas comme les autres. Habituellement je n'ai qu'à demander une seule fois pour me faire respecter, mais elle, elle n'a même pas un tout petit peu peur.

Je fais pourtant deux fois sa taille, et sûrement trois fois son poids. On peut effectivement dire que j'ai été gâtée par la nature. Mais les efforts que j'ai fournis pour avoir ce corp ne paye pas quand c'est avec elle, et ça me met en rogne.

- Je ne veux pas être dans une pièce où tu es Éya, je tranche.

J'ai prononcé son surnom avec un ton vicieux qui a l'air de lui avoir déplu, et je m'en félicite.

- Bah alors sors, elle dit en pointant la porte de l'appartement.

Elle se fou de moi ?

- Tu veux que je fasse de ton année un enfer ? Je lui demande sincèrement.

Elle soupire lentement, se lève de son tabouret et quitte le salon en direction de sa chambre avec son bol de céréales.

Mais alors que je pensais avoir gagner la partie, elle s'arrête et lâche :

Survivre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant