05. La supérette

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Éyana :

Demain c'est la rentrée, et je l'attend avec impatience. J'ai été accepté dans la fac de droit dont j'ai rêver pendant des années entières.

Être juge d'instruction.

Ça a toujours été mon rêve, pouvoir analyser les éléments qui innocenterait ou non le suspect. Pouvoir estimer si les preuves sont suffisantes pour pouvoir juger la personne en face de nous.

Je ne penses pas que ce métier soit facile, mais il m'a toujours attiré d'une certaine façon.

Je sais que je suis capable de réussir mon année, mais avec Gage, la tache ce complique légèrement.

Il m'a poussé à bout hier soir en plaçant son bout de plastique super réaliste dans mon lit.
J'ai déjà envie de me venger, mais j'attend le bon moment. Le moment où ce sera à lui de crier comme un gosse.

Ce matin je me lève, fait ma routine et pars prendre un petit déjeuner.

Il n'est pas là.

On peu dire que c'est déjà ça de gagné.
En ouvrant les placards je m'aperçois qu'ils sont presque vide.
Je soupire, mais je prend quand même mon manteau et pars à la recherche de la fameuse supérette.

En entrant dans celle du coin de la rue, deux hommes qui doivent avoir sûrement le même âge que moi, ou presque, me fixent.

Je n'y prête pas vraiment attention et contourne les rayons à la recherche de quelque chose de mangeable.

- Salut toi, me lance un des garçons.

Oui, un garçon, parce que les vrais hommes ne réagissent pas comme des putain d'animaux.

On pourrait dire que son « salut » n'est rien d'autre qu'une forme de politesse, mais quand tu veux être poli, tu ne regarde pas les fesses de la personne avec laquelle tu parles.

Comme toute réponse, je lui adresse un sourire hypocrite.

- Tu veux venir avec moi là-bas ? Il me demande en me montrant une porte.

Je ne prends même pas la peine de tourner la tête, et maintient son regard de prédateur avec rage.

Mon sang brûle dans mon corp, et je sais que ma colère augmente à chaque fois que ses lèvres bougent.

- Non merci, je répond pour rester polie.

Mais apparemment la politesse ne fonctionne pas puisqu'il attrape mon bras et qu'il se colle à moi.

- Oh allez cherie, il me chuchote à l'oreille.

Ma rage ne fait qu'augmenter et je sens que je vais bientôt exploser.

- Lâche la Josh, crache une voix que je reconnais.

Le pervers tourne ça tête vers la porte d'entrée de la supérette en même temps que moi.

Gage.

Bon, super.

Je sais que je ne fais pas le poids contre ce mec, et que je n'ai aucune chance de m'en sortir seule si ma colère ne se manifeste pas rapidement, alors j'avoue que l'aide de mon ennemi ne serait pas de refus.

J'ai simplement besoin que son cerveau soit concentré le temps de quelques petites secondes sur autre chose que moi, et je pourrais faire de ce garçon mon jouet.

Alors à ton tour Gage Conor, et ne me déçois pas.

- Oh mec, c'est ta copine ? Demande le certain Josh avec un sourire pervers.

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