Chapitre 3.

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Je commence à m'approcher de la glace, mais la fille avec l'air apeuré sur le visage me passe devant. Elle semble hésiter. Laquelle va-t-elle choisir ? Elle se décide finalement sur celle de droite. Et elle s'est plantée ! Je me demande si elle a choisit au pif ou si elle avait une solution. Je penche plus pour la première option. Je continue de m'approcher de la glace. Mon regard est attiré par le trou qu'a causée la fille. Il a l'air infini. C'est étrange... Je ne sais pas ce qu'il y a sous la glace des patinoires, mais je suppose que ce n'est pas un trou de vingt mètres. Je m'accroupis sur la plaque de gauche pour observer les plaques suivantes. Alors... Chercher la différence entre les deux plaques. Je pensais que ce serait facile. Et bah non ! Je ne remarque aucune différence. Je plisse mes yeux pour tenter d'apercevoir le fond. Là ! J'aperçois de l'obscurité. Comme si c'est un trou qui se trouve en dessous de la glace. Bon... Trois minutes se sont déjà écoulées. Je ferme les yeux et saute sur la plaque de droite. La chute n'arrive pas. J'ai réussi !

-Tu as trouvée la solution ? me demande l'homme de la voiture.

Je hoche la tête avant de m'accroupir pour trouver la plaque piégée. Je continue de faire ça jusqu'à arriver aux deux dernières plaques. Entre temps, les autres m'ont rejoins. Il ne reste que dix secondes. Aller... Trouvé ! Je saute sur la plaque de gauche. Cette dernière ne se casse pas, comme je l'avais prédis. Les autres me suivent alors que je sors de la pièce. Je reste près de la porte pour la fermer quand la dernière personne sortira de la patinoire. Sauf que cette personne, qui est l'homme au gilet, prend tout son temps. Il est sérieux ?! Le chrono indique qu'il nous reste cinq secondes. Et l'autre ne court toujours pas. Il est suicidaire ou quoi ?! Il finit par sortir. Je ferme la porte. Un bruit d'explosion résonne dans le couloirs dans lequel je suis. L'homme au gilet a faillit mourir. Et ce couillon se barre avec les mains dans les poches. En mode dé-ten-te. Bref ! Je le suis pour retrouver la voiture. On entre dans la voiture. Je suis à côté du même homme qu'à l'allée.

-Tu nous as sauvée la vie, me lance ce dernier. Merci !

Aller Aïna ! Soit sympa ! Au moins une fois dans ta vie. Je me tourne vers lui, un large sourire sur le visage.

-De rien c'est normal.

Je me retiens de rajouter que je l'ai surtout fais pour ma propre survie.

-Je m'appelle Hiro, se présente-t-il.

-Aïna, je me présente à mon tour.

On continu de parler pendant tout le trajet. Hiro est vraiment sympa. Pas hyper intelligent mais sympa. C'est un chauffeur de bus de vingt-cinq ans. On s'entend plutôt bien. La voiture se gare devant la barrière.

-J'ai été heureux de te rencontrer, me lance mon voisin. On se revoit bientôt ?

-Ouais bien sûr, je réponds.

Et je le pense. J'aime bien ce Hiro. Je saute hors de la voiture. Piscine, me voilà ! Je traverse le hall de l'hôtel. Oh purée... On se croirait dans une boite de nuit. Il y a des spots de toutes les couleurs au quatre coins de la piscine. La musique pulse dans mes oreilles. Et enfin, beaucoup, beaucoup de monde. J'arrive à peine à atteindre le bar. Mais après quelques bousculades et quelques "pardon", j'arrive au niveau du bar.

-Je vous sers quelque chose ? me demande le barman.

Bah oui débile ! Sinon je serais pas là. Je garde cette remarque dans ma tête. Je ne veux pas qu'on me prenne pour une meuf aigrie dès le premier jour.

-Un mojito s'il vous plaît, je lui réponds en lui offrant mon plus beau sourire.

Il me fait un clin d'oeil avant de me préparer mon cocktail. C'est quoi ce clin d'oeil ?! Il tente de me draguer ? Dommage pour lui, je ne suis pas fan du style barman et clin d'oeil.

-Salut !

Oh putain ! Mon coeur a fait un énorme bond dans ma poitrine. Qui est le trou du cul qui a osé me faire peur ?! Je me retourne brusquement et me retrouve nez à nez avec une magnifique jeune femme.

-Nan mais ça va pas de me faire peur comme ça, je lance, une main sur ma poitrine.

Sa mine, qui été joyeuse jusque là, devient gênée.

-Désolée... murmure-t-elle.

-C'est rien, je la rassure. Tu voulais me dire quelque sinon ?

-Oh oui, c'est vrai ! Je voulais juste comprendre pourquoi tu as attirée l'attention de Chishiya.

Chishiya ? Ce prénom me fait penser au mot "chihuahua".

...

Bref !

-Qui est Chishiya ? je finis par lui demander.

-Le mec aux cheveux blonds qui était avec toi lors du jeu de tout à l'heure, me répond-elle.

Oh... Donc le mec au gilet s'appelle en fait Chishiya. Chihuahua lui va mieux.

-D'accord. Et tu es qui pour lui ? Sa petite amie ?

Elle éclate de rire. Bah quoi ? J'ai dis quelque chose de drôle ?

-Non, m'apprend-elle toujours morte de rire. Je ne suis pas sa petite amie. Je suis sa meilleure amie.

-Ok.

Le barman me tend enfin mon mojito. Je prends mon verre et bois son contenu à l'aide d''une paille.

-Je suis vraiment conne, lance la femme  toujours à côté de moi. Je ne me suis même pas présentée. Je suis Kuina.

-Aïna, je me présente à mon tour.

-Alors Aïna, raconte moi ta vie avant d'arriver dans cette merde.

-J'ai vingt-quatre ans. Je suis psychologue pour enfant. J'ai une petite soeur de sept ans. Un père avocat et une mère mannequin. Je vis dans un petit appartement à Tokyo. Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à savoir sur moi.

-Et ça fait combien de temps que t'es dans cette réalité ?

-A peu près deux semaines. Mais pourquoi toutes ces questions ?

-Je suis juste curieuse.

J'allais répliquer mais l'arrivée de deux personnes m'en empêche.

-Salut Aïna ! me salut une voix masculine que je reconnais.

-Arisu ! Usagi !

Je le déteste autant que je l'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant