Tales of Fantasy

43 - Les noces sauvages

Le chapitre parle de lui même, les gosses (-15) merci de ne pas lire.

Je dis ça je dis rien, vous êtes prévenus.
Je préviens aussi que c'est une des seules scènes érotiques où je me permets d'employer un langage cru... ou presque.

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La fête s'est éternisée jusqu'aux heures nocturnes et le village s'endormait peu à peu. Les lumières s'éteignaient les une après les autres, hormis une grande maison où un couple ayant fraichement prêté serment n'a pas encore consommé leur mariage. La cape et les bijoux tribaux de Katsuki étaient comme balancés sur l'immense table en bois de chêne de la salle de séjour, les bottes s'étaient perdues dans les escaliers, tandis que les tissus de la robe en papillon de la jeune mariée, ainsi que le pantalon du dragonnier, jonchaient le plancher de l'étage jusque dans la chambre à coucher.

Tous deux faiblement éclairés par la lueur de la lampe à huile, leurs langues s'unissaient dans un torrent de passion entre leurs lèvres, étouffant les bruits mignonnets de Sada savourant le plaisir d'être captive sous le corps de son désormais mari allongé sur le sien, s'imprégnant doucement de sa chaleur et de la douceur de ses caresses le long de ses petites courbes féminines. Le froissement des draps brisait le silence et la buée troublait la vue à travers la petite fenêtre à côté de leur grand lit, tant la chaleur de leur corps montait si rapidement.

Katsuki quitte les lèvres de sa démone en plantant délicatement ses crocs dans son cou, passant son genou sous sa cuisse afin de la relever au niveau de sa hanche contre laquelle il la calait en continuant de faire danser son corps contre le sien. Sada bascule la tête en arrière en emprisonnant ses larges épaules de ses bras fins, soupirant chaudement d'un désir que le dragonnier ne sentait pas encore assez "mûr" pour être finalement goûté.

- Kat'... souffle-t-elle au creux de son oreille. Je me demandais une chose...

Ce dernier grognait dans son cou en léchant sa morsure, visiblement pas très disposé à discuter sur le moment présent. Il passait une main chaude au creux de ses reins afin de lui faire cambrer le dos, puis retraçait la rondeur d'un de ses seins roses du bout de lèvres avant de titiller le mamelon qu'il avait pris pour cible. Prise d'une décharge délicieuse parcourant ses jambes quelques peu agitées autour de la taille du dragonnier, la démone poussait un faible gémissement en étirant son cou vers l'arrière, aussitôt agrippée d'une main à sa tignasse blonde pour l'empêcher de relâcher la pression de ses lèvres qu'il exerçait autour du petit bouton en effectuant des suçons.

- Je pensais qu'on pourrait-- gémit-elle en agrippant l'oreiller de l'autre main. Qu'on pourrait...

- Quoi ?? grogne-t-il sous l'influence de ses pulsions en revenant la submerger de sa carrure imposante, les lèvres proches des siennes.

Sada profitait de cette interruption pour reprendre son souffle, noyée dans son regard flamboyant embrumé par le désir de la posséder en toute légitimité. Leurs souffles s'entremêlaient tandis que leurs corps s'appelaient dans un langage qu'eux seuls pouvaient parler. Le dragonnier se laissait envouter par l'azur de ses yeux et la caresse de sa main douce glissant contre son coeur pour atteindre sa joue.

- Qu'on pourrait... murmure-t-elle, balayant son regard de ses lèvres à ses yeux. Réessayer d'avoir un bébé... Rien qu'à nous...

Cette proposition ne surprenait pas Katsuki. Depuis sa fausse couche, il avait bien senti que la démone avait comme un manque. Elle avait perdu les siens si cruellement, par la suite, le même auteur de cette boucherie a prit la vie de leur unique enfant. C'était trop pour eux. Ils avaient tant souffert, chacun de leur côté ; et aujourd'hui, maintenant mariés pour le meilleur et pour le pire, l'heure était venue de revivre. Une nouvelle vie, une nouvelle histoire. Rien ne pourra remplacer cet enfant si tristement perdu à jamais, hélas... Néanmoins, tous les deux, ils s'étaient rendus compte de leur maturité et se sentaient prêts à assurer une descendance. Il suffisait seulement de se laisser du temps pour tout reconstruire...