chapitre 6 : First week

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TW: Scène d'agression sexuelle,viol et langage grossier.

Si vous êtes sensible à ce sujet, ne lisez pas ce passage. Il sera écrit en  italique.

Ame sensible s'abstenir.

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PDV LÉONARDO

9 septembre, 5h30 du matin à Naples

Quand la porte derrière moi se ferme, mon sourire au coin se perd. Je suis un putain de monstre. En soit, ce n'est pas forcément une nouvelle, je le savais déjà. Et ça depuis très longtemps. Mais la, comment j'ai été avec elle, ce que je venais de lui faire.

C'était horrible, mais qu'est ce que c'était bon. Putain que j'avais aimé la plaquer contre le lit comme ça, avoir sa faiblesse entre mes mains et la voir perdre son courage petit à petit. Tenir sa gorge de cette manière avait réveillé le côté prédateur en moi. Car même si je ne l'avoue pas à haute voix, c'est une jolie proie. Bien trop jolie.

Et puis ses larmes, oh oui ses petites perles salées qui coulaient de ses beaux yeux verts. Elles avaient un goût si exquis que j'avais déjà hâte de la faire pleurer à nouveau.

Je marche le long du couloir en me remémorant ses petits tremblements, ses lèvres pulpeuses qui tremblaient et son pou que je pouvais sentir sous mes doigts s'accélérer. Que ça avait été bon.

Je m'arrête devant un miroir près des marches d'escalier en marbre, je me regarde et ce que je vois finalement, me répugne.

Tu es bien le fils de ton père, je suis fière de toi.

Je serre les poings, mais qu'est ce que j'ai fait ? Je viens d'aimer prendre par la gorge une jeune femme sens défense et lui faire peur. Je viens d'aimer le goût de ses larmes comme si je n'étais qu'un psychopathe sans cœur, comme un animal léchant les plaies de sa proie avant de la dévorer.

En fait, je suis un psychopathe sans cœur. Je détourne mon regard du miroir. Je lui ressemble. Ça me dégoûte.

Je me dégoûte.

Je descends les escaliers qui était aussi brillant que des diamants vu la propreté de celle-ci. J'ai vraiment un bon personnel, ils arrivent même à nettoyer le sang à la perfection. C'est bien la seule chose utile et bonne que m'a laissé cette personne horripilante. Le personnel de cette maison que je connaissais depuis des années, pour la plupart m'ont vu grandir et devenir le monstre que je suis maintenant. Mais ils étaient restés et continuaient de m'épauler et de me servir sens broncher. J'en étais reconnaissant.

Arriver en bas des escaliers, je tourne la tête. Son regard. Son regard empli de peur et d'angoisse, je n'aurais jamais dû lui faire peur comme je l'ai fait, mais j'avais tellement aimé le faire.

Ce qui m'a juste surpris ce sont ses yeux emplis de terreur pour ne pas que je la touche. Comme si, avec ses yeux, elle me suppliait de ne pas la violer, son corps était complètement raidi sous le mien. Si j'avais un coeur, j'aurais de la peine pour elle, mais le mien est complètement de pierre.

Je suis bien des choses mais frapper les femmes et les violer, ce n'est absolument pas dans ma personnalité. J'en ai même horreur. Ce genre de personne je les tue sans scrupule et dans de lente agonie.

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⏰ Last updated: Sep 02, 2023 ⏰

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