Liées

43 - Finira forcément par te rattraper

J'ai fais un pas en arrière, par réflexe.

***** : Tu ne me reconnais plus ?

Moi : Et comment ne pas te reconnaître.

C'est mon ex, Mathis.

Mathis : Je t'ai manqué ?

Moi : Oh que non.

Je me suis adossé sur une chaise, histoire de rester en place. Je tille rapidement. Je sors mon téléphone et affiche les messages.

Moi : C'est toi, tout ça.. hein ?

Mathis : Effectivement, c'est moi.

Il s'avance vers moi.

Mathis : Ai-je réussi à casser ton jolie petit couple ?

Moi : Nan, t'es trop nul à ça.

Mathis : Tu en es sûre ?

Je reste silencieuse.

Mathis : Il te laisse à l'écart, et profite d'un moment avec sa filles, et la mère de sa fille.

Moi : T'écoute au portes maintenant ?

Mathis : Oui.

Je lève les yeux au ciel. Je ne peux vraiment pas me le voir. J'abaisse mon regard sur ses jambes.

Moi : Tu remarches ?

Son visage se décompose, il garde un air hautain.

Mathis : Oui, tu es toujours aussi fier de ta bêtise ?

Je vous expliquerai ultérieurement.

Mathis : En venir à là, juste pour une rupture.

Moi : Que tu n'as pas su accepter.

Mathis : Toi et moi c'était pour la vie, Janhely.

Moi : Pour la quoi ? Pour toi oui, mais pas moi.

Mathis : Et pourquoi ne pas m'en avoir parlé ?

Moi : Pour la simple et bonne raison que je n'avais pas envie de mourir. T'étais trop fan de moi, et je devais vivre avec ça sur le dos.

Il s'avance encore.

Mathis : Fan ?

Il fronce les sourcils.

Mathis : Moi fan ?

Moi : Reste loin de moi s'il te plaît.

Mathis : Toujours aussi insolente... et distante.

Moi : Sache que j'en suis fière.

J'ai cogité un instant.

Moi : T'es toujours aussi fou. Pourquoi m'avoir suivi, moi et ma famille jusqu'à ici ?

Mathis : L'annonce circulait, comme je te cherchais depuis un moment, j'ai sauté sur l'occasion. T'es toujours aussi belle.

Moi : Tais-toi.

Je m'apprête à sortir mais il me retient par le bras. Cet homme est réellement fou. Il a une case en moins dans sa tête. Il faut bien s'y prendre avec lui parce a tout moment, il te tabasse sur place. Oui, il est violent.

Mathis : Tu vas où la ? On a pas fini de parler bébé.

Moi : Bébé de personne, dégage de la sinon je crie.

Mathis : Crie et je dis à tout le monde qu'on a fait des choses pas très jolies, toi et moi, ici.

Il me dégoûte.