Chapitre 35

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Suite et fin de ces retrouvailles mes ptites loutres bonne lecture


Cette odeur je la reconnaitrais par millier, cette voix si sexy et grave me fait frissonner et cette façon de me toucher me provoque des papillons dans le bas du ventre. Théo. Je me retourne abassourdis pour découvrir son magnifique sourire. Je regarde tour à tour la télévision, où il est en train de saluer la journaliste pour lui dire au revoir, et son merveilleux visage. Il est censé être dans la télévision et non en face de moi. Je remarque qu'il porte maintenant un jean et un tee shirt noir tout simple qui met bien en valeur sa musculature. Hum, ses muscles ... Il ne me laisse pas le temps de trop réfléchir, il plaque ses lèvres sur les miennes et me soulève de terre en me faisant tournoyer. Ses lèvres m'ont tellement manqué, je ne peux pas croire que ça ne fasse qu'une soirée qu'on ne s'est pas vu. J'ai l'impression que ça fait des mois qu'il ne m'a pas embrassé. Je savoure ce contact. Une minute, non, je suis en colère, je n'ai pas apprécié qu'il parle de moi devant tout le monde. Je prends sur moi pour réussir à le repousser.


- Non Théo, arrêtes s'il te plaît. (il arrête mais me tient toujours dans ses bras). Il faut qu'on parle. Et pourquoi es-tu ici ? (je regarde de nouveau la télévision).

- C'est une émission enregistrée, j'ai dû y aller hier soir.

- Non, ça j'avais bien compris, merci. (mon ton est cassant). Ce que je veux dire, c'est pourquoi tu es ici, dans ma chambre ? Je ne t'ai pas demandé de venir.

- Mais bébé, tu me manques trop. Je ne suis pas d'accord avec ta décision. Tu ne peux pas me quitter. Je t'aime et je sais que tu m'aimes aussi. Je viens de te le prouver devant le ...

- Oui, je sais devant le monde entier. Je ne t'ai jamais demandé de preuves Théo. Je n'en ai pas besoin, encore moins de ce genre là. Je sais que tu m'aimes, là n'est pas le problème. Comment as-tu pu croire une seule seconde que j'apprécierai ce genre de déclaration publique. Tu ne me connais donc pas ?

- Bébé, je ...

- Non, laisse moi finir. Je ne te comprends pas, tu sais que je ne supporte pas toute cette pression avec les paparazzis, tu sais que j'ai peur qu'Hugo nous retrouve et nous fasse du mal, te fasse du mal, mais non toi tu décides de parler de moi, de nous, comme ça devant des milliers voire même des millions de personnes. Je n'arrive pas à y croire. Tu n'as pas réfléchis ou quoi ? (je suis vraiment énervée pour le coup).

- Abby (il s'est figé). Je suis désolé, non effectivement je n'ai pas réfléchis sur le coup. J'étais triste, je le suis toujours. Tu m'as brisé quand tu m'as laissé comme ça chez moi. Tu es partie, juste comme ça. Tu ne m'as pas laissé une seule chance de te parler, de te raisonner, de te faire changer d'avis. Tu ne m'as pas écouté une seule fois, tu n'as pensé qu'à toi. Pas une seule seconde tu n'as pensé à ce que je pouvais ressentir, tu n'as pas pensé à moi.

- Pardon, tu te fous de moi là j'espère ? Tu es en train de me traiter d'égoïste c'est ça, mais tu es vraiment un idiot Théo ! (je crie). Je n'ai pensé qu'à toi dans cette histoire, il faut que je te protège coûte que coûte d'Hugo. Que crois-tu qu'il va se passer lorsqu'il va retrouver ma trace grâce à ces journaux de merde. Il va vite faire le lien avec toi. Il fera tout pour me briser et la seule façon pour qu'il arrive à ses fins c'est de s'attaquer à toi. Mais merde Théo, tu ne comprends pas que tout ce que je fais, je le fais pour toi. Pas pour moi mais pour toi. Je n'en ai rien à faire de moi, tout ce qui m'importe c'est qu'il ne t'arrive rien. Je ne m'en remettrai pas s'il s'en prenait à toi. Je finirai submergée dans un océan de sang, de ton sang comme dans mon cauchemar.

- Oh, tu as encore fais un cauchemar ? Abby regardes moi mon ange. (il soulève mon menton pour que nos yeux se rencontrent, il se fiche que je sois en colère, il reste calme, il veut me réconforter). Parles m'en.

love and destiny (en réécriture)Where stories live. Discover now