Chapitre 50

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Coucou mes ptites loutres, voilà le chapitre 50 et dernier avant l'épilogue !!!! Je vous laisse deviner de quel point de vue ce chapitre va être raconté, je pense que vous allez vite deviner et j'espère que vous ne serez pas déçu.

sinon si ça vous tente avant ou après l'épilogue je voulez faire une foire aux questions. Donc si ça vous tente n'hésitez pas à me poser toutes les questions qui vous passent par la tête, aussi farfelues soient elles j'y répondraient avec plaisir. Alors lâchez vous dans les commentaires ou en message privé pour les plus timides.

Je vous laisse à votre lecture et comme toujours je vous embrasse. 

Deborah

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    Maman nous a laissé, elle m'a laissé. Elle est partie vivre une nouvelle vie avec son "amoureux", comme elle me l'a si gentiment nommé. Son amoureux ? Et mon père alors ? Elle se fout de moi ? Ça fait bientôt vingt ans qu'ils sont mariés et du jour au lendemain, elle décide que mon père n'est plus son "amoureux". Putain. Et bien qu'elle se casse avec son nouveau mec et qu'elle me foute la paix. A-t-on vraiment besoin d'une mère quand on a un père si merveilleux que le mien ? Malgré sa douleur, son incompréhension et sa haine envers ma mère, il ne m'abandonne pas. Il est là pour moi et je sais qu'il le sera toujours. Mon père est une personne sur qui on peut compter. Pas comme ma mère. Pourtant, on en a vécu des jours heureux ensemble. J'ai quinze ans et jusqu'à aujourd'hui, je ne peux pas dire que ma vie était un désastre, mais elle est partie. Et depuis j'ai envie de tout casser. J'ai envie d'envoyer en l'air tous nos moments passés tous les trois à rire, à jouer, à partir en vacances, à discuter ... Elle a tout gâché. Sur son coup de tête de vouloir vivre une nouvelle jeunesse avec son "amoureux" elle nous fait souffrir. Quelle pute. Aaargh !! Je shoote dans un cailloux que j'envoie valser dans les jambes d'une mamie. Celle ci me gratifie d'un regard mauvais et baragouine un "petit con". Je t'emmerde mémé ! Je rentre du collège plus tôt que prévu, j'ai décidé de sécher quelques cours, Nathan aurait dû venir avec moi mais il n'a pas voulu se faire engueuler par ses parents. Couille molle ! Je voulais trainer au parc mais tout seul ça n'a plus aucun intérêt je décide donc de rentrer chez moi. Enfin, chez mon oncle et ma tante. Mon père a décidé de venir s'installer quelques temps chez tante Grace et oncle Richard. Je ne peux pas dire que j'étais enchanté à l'idée de tout quitter, en plus du départ de ma mère, mon père m'arrachait à mes racines et je devais recommencer à zéro dans cette putain de ville où il n'y a même pas un mac-do ou un starbucks. Quelle belle merde tient ! La sœur de papa a tout de suite accepté de nous héberger le temps que mon père se trouve un boulot et puisse nous trouver un logement convenable. Convenable, je vais devoir m'habituer à ce genre de chose maintenant. Convenable !!! je n'ai pas envie d'une vie convenable, j'ai envie d'une vie parfaite. Ça fait maintenant six mois que nous vivons tous les cinq sous le même toit et je commence à saturer. Ma cousine Abby est gentille, bien qu'un peu pot de colle mais bordel qu'est ce qu'elle est bonne. Elle a dix ans mais je me la taperai bien. Elle a un corps de déesse pour son âge et je bande rien qu'en y pensant. Même la pute que j'ai payé avec l'argent de mon père ne m'a pas fait bander à ce point. Mais bon j'ai quand même pris mon pied. Ça ne l'a même pas choqué qu'un gamin de quinze piges lui demande de le dépuceler. Elle a fait ce qu'elle avait à faire, a empoché son argent et s'est tirée.

     Comme je m'en doutais il n'y a personne à la maison, tant mieux, ils commencent à me fatiguer avec leur image de famille parfaite. Moi aussi j'avais cette perfection mais c'est finie maintenant. Je vais dans la cuisine où je sais que oncle Richard range des bouteilles d'alcool. J'en prends une au hasard et bois directement au goulot. Bordel c'est fort. J'en reprends une gorgée et au bout de la cinquième la brûlure dans ma gorge s'estompe. C'est pas mauvais finalement. Je saute sur le plan de travail et laisse mes jambes balloter dans le vide. Je regarde la bouteille avec intérêt et je lui murmure qu'elle va devenir ma meilleure amie. Merde, voilà que je parle tout seul maintenant. Quand j'entends la porte d'entrée claquer je sursaute et bondis de mon perchoir pour ranger la bouteille. Je passe la tête par la porte de la cuisine et j'aperçois Abby sautiller dans le salon. Ah oui c'est vrai, tante Grace lui a donné l'autorisation de rentrer toute seule à pieds, elle doit être contente. Sans remarquer ma présence elle grimpe les escaliers en courant et rejoint sa chambre. Sa petite robe virevolte en même temps qu'elle et je sens mon corps réagir immédiatement, ses jambes sont magnifiques, et pour son âge on commence déjà a deviner une belle paire de sein. Oh Abby, tu n'as pas honte de m'aguicher comme ça ? Je prends sa suite dans l'escalier mais je trébuche en lâchant un "merde". Je crois que l'alcool que j'ai bu commence à faire effet. J'entre sans frapper dans la chambre de Abby et je la vois allongée sur son lit. Mes yeux sont tout de suite attiré par sa robe qui est remontée sur le haut de ses cuisses.

love and destiny (en réécriture)Where stories live. Discover now