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Pierre.
Mercredi 18 mai.

C'était un de mes grand prix préféré, évidemment étant français, rouler sur un circuit français était incroyable.

Écurie française, circuit français il était inconcevable qu'on finisse pas sur le podium avec Esteban. Quitte à crever les pneus de mes adversaires avant de partir ! C'est une blague évidemment.

La région Sud abritais le circuit Paul Ricard, je pense que tous les pilotes ont des souvenirs sur ce circuit. Avec Charles, on a beaucoup de bon souvenir de ce circuit étant enfant. Le circuit et les hôtels nous était privatisé pour les 5 prochains jours, évidemment Ferrari était arrivé en premier, Charles était surexcite de rouler en France. Je le vois d'ici, courir sur le circuit, faire de petits sauts sous le regard de sa team, Carlos est mort de face à la situation. Charlotte semble d'exaspérer de la situation, elle le juge fort.

- Pierre fait un truc, j'en ai marre de votre pote la, regarde moi sa ! S'exclame la monégasque

Charles fait des arabesques, comme les danseuses. Le cardio de Charles semble être épuisé vu qu'il s'arrête de faire le con pour nous rejoindre.

- Pierrot comme je t'attendais, je suis sur que t'es heureux comme moi d'être là mais tu veux garder la face auprès du peuple.

Je vous jure, que si Charles n'étais pas Charles je le tuerai déjà. Mais c'est mon ami, alors on l'aime

- Je suis content d'être là, plein de bon souvenir. Puis c'est comme quand toi tu roules à Monaco, c'est la même sensation.

Charles comprend ce que je raconte, la fierté du pays.

- Puis tu as tes souvenirs avec Candice ici aussi me lance le monégasque.

Charlotte semble intéressé de la réflexion de son imbécile de copain, Sainz aussi. Je soupire en allant m'installer en terrasse d'un restaurant sur le circuit. Candice me manquait cruellement, notre séparation a été très dur, mais je connais les arguments de celle-ci « ne pas être un obstacle à ma réussite en F1 ». C'était et c'est toujours mon âme-soeur, je le sais, elle le sait, Charles le sait. Juste la vie n'a pas était simple pour nous, la mort d'Anthoine a mis un gros coup déjà a mon ex-copine mais elle est resté forte pour moi, mais au fond elle était détruite, puis je suis devenu pro elle a carrément super bien gérer, toujours présente, mais toujours dans l'ombre car nous avons jamais officialiser notre relation auprès des médias. Je pense que au fond c'est à cause de sa, je pouvais pas être le copain idéal en public, j'étais souvent absent.. elle a préféré me laisser réussir et briller sans elle. J'ai remporter mon premier prix, les semaines qui ont suivi notre séparation, on est en contact, même si elle a mis des barrières avec Charles par rapport à moi, on se voit pour des évènements avec nos amis ou quand l'un a besoin de l'autre.

- J'espère que vous n'avez pas oublier son anniversaire ! Nous dit Charlotte

Panique à bord, avec Charles on se regarde en panique. Candice et Arthur le frère de Charles sont nés le même jour.
Candice nous rappelais toujours les anniversaires car on a du mal, elle le fait toujours pour moi en tout cas mais apparemment pas le sien.

- C'est quand ?

J'avais honte vraiment, Charles aussi.

- C'est dimanche.

Esteban. Évidemment qu'il connaissait la date de naissance de Candice, il a toujours été attiré par elle mais elle ne lui a jamais donné l'heure.

- On le savait, vous inquiétez pas on a tout prévu s'exclame Charles

On a rien prévu du tout. Charlotte regarde Charles interrogateur.

- J'ai réservé le restaurant, l'italien qui est pas loin, elle adore ce resto. Je vous ai laissé de la place sur la carte aussi, et vous verrez j'ai acheter des cadeaux. Vous avez mon RIB pour le virement.

Charlotte, je t'aime. Elle avait tout prévu, elle nous connaissait par coeur. On avait un soucis avec les dates, un gros soucis.

- Je t'aime mon coeur, merci ! Soupire Charles. Elle arrive quand ?

- Elle devrait pas tarder, Charles ne l'oppresse pas. Genre tranquille, vous vous êtes vu y'a pas longtemps, elle m'a demandée que tu ne fasse aucune remarque sur son look.

- Elle est pas arrivée, qu'elle commence. Je vais pas la brusquée, vous affolez pas.

Il va la brusquer, on le sait. C'est comme sa soeur, il l'a traite comme Arthur. D'ailleurs Arthur et Candice, des vrais jumeaux toujours fourrés ensemble, très présent l'un pour l'autre.
Puis, y'avais sa relation avec Charlotte, au début sa n'a pas était évident entre les deux, Charles les aimes très fort, mais elles n'arrivaient pas à s'entendre et à trouver leur place. Mais aujourd'hui, elles sont inséparables.
J'étais angoissé. Elle avait le don de me faire tourner la tête depuis toujours, pour moi c'est l'amour de ma vie. Les yeux pétillants de Charles et le sourire de Charlotte annonçait son arrivée.

- Je vous jure une vrai groupie celle là. Elle a la casquette et son petit sac en toile, mon meilleur ami était mort de rire, il pleurait de rire. Et après vous me demander de rien dire, mais on dirai une fan de Pierre qui a 5 ans.

Je comprenais pas, mais je compris rapidement. Elle était là avec Cloé, cette dernière avait une casquette Alpine à mon effigie et un sac en toile « liked by Pierre Gasly » qui est dispo sur mon site internet. Candice quant à elle, fidèle à elle même avec son petit sac en toile qu'elle partageait avec Charlotte, et sa coque avec ma tête et celle de charles, rien n'avait changé.

- Viens pas me dire que tu as froid Candice, il menace de pleuvoir et toi tu viens en veste en jeans. Je te prêterai pas ma veste commence Charles.

C'est vrai que le temps est frais, et la pluie risque de tomber. Elle était près de Charlotte, gros câlin, comme si elle s'était pas vu depuis 4 mois alors qu'elle se sont vues la semaine dernière.

- Je te prêterai la mienne, pas de soucis Candice. Ça va ?

- Salut Esteban, ça va et toi ? Je suis sûr que Charles plaisante.

- Clairement pas répond le pilote de Ferrari

- Pierre a toujours sa doudoune à porte de main, ne t'inquiète pas je tomberai pas malade

La petite brune fini par me dire bonjour et s'installe à mes côtés. C'est toujours gênant être nous au début puis ça va mieux à un moment. Ça se débloque, c'est juste qu'on a pas trop l'habitude.
Sa copine, Cloe commence a nous raconter sa petite vie, Charlotte lève les yeux au ciel, Charles est concentré sur Candice qui celle ci est concentrée sur la carte  du restaurant.

- Comment ça se fait que vous êtes arrivées aujourd'hui ? Candice l'école ?

Oui c'est vrai, nous sommes que mercredi. Pour une fois qu'il pose des questions intelligentes.

- Demain est un jour férié, et il font le pont vendredi. Je n'ai pas cours le mercredi après 11h, donc je me suis dis que sa serai cool que de profiter avec vous ! S'exclame la sudiste. Arthur arrive quand ?

- Demain matin, mais vous communiquez pas ? Fin il passe sa vie chez toi, je comprend pas la.

Candice hausse les épaules.

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