CHAPITRE VIII

1 0 0
                                    

        Awa et moi, y compris mes amis étions très proche à l'école. Tandis qu'on apprenait à la connaître, plus on admirait cette qualité qu'elle affichait, qui était propre à sa personnalité.

     Awa aimait la musique classique, ce qui m'étonnait beaucoup ; Elle nous témoignait son amour pour le piano, qu'elle loua  par ça bonne mélodie, qui éveillait les sens, et ouvrait l'esprit vers un endroit d'où, même l'âme se perdrait.

     On percevait dans ses yeux, cette lueur de passion débordante qui donnait un éclat lunaire à son expression. Ainsi, pensai-je tandis que je suivis les informations à la télévision avec mon père.

    Papa était souffrant, il avait constamment cette malaise à la poitrine. Ce qui le forçait de tant à autre à être à la maison par la recommandation du médecin, contre son gré.

     —Ces hommes aux blouses blanches ne savent-il pas que de nos jour, le repos est comme une forme de malédiction pour une famille telle que la nôtre, se plaignit-t-il à chaque fois qu'on lui forçait à se reposer.

     Papa était à la maison durant toute la journée. Je lui tint compagnie. Un geste que je ne me souvenais point jadis de l'avoir faire. Il le savait sûrement, au point que ma compagnie paraissait ravie son humeur. je vaguai donc entre la télé et mon smartphone, lorsque père entama cette conversation inattendu avec moi, assis dans le canapé, les bras étendues, son regard était comblé par ce vide que je ne pu dépeindre. Une remarque qui me poussa à lui porter toute mon attention.

   —Tu sais Hamed, ce monde peut s'avérer être une suite de plaie qu'on s'acharnerait à essayer de guérir, sans pour autant gouter à cet espoir d'échapper à ses séquelles.

     Où voulait-il en venir avec cette raisonnement sournois, soutenu par ce regard vide ?

     —Dis moi, Hamed, que comptes-tu faire après le baccalauréat ?

     Cette question était nouveau chez moi, du moins, venant de lui. Je savais à quoi il s'attendait ; il espérait voir cet enfant, ce seul, qui, prometteur dans ce système, allait peut-être souiller cet affront qu'il eut dans sa vie d'enfant désavantageux, et je le comprenais.

     Ma vie, mon avenir, mon successeur, avais-je pensé à tout cela? Ô que oui ! Je dirais même tout le temps. Et cela dépendait toujours de mes moyennes en classe ; lorsque j'avais de bonne notes dans les sciences, ma convoitise se bornait à vouloir faire carrière à la NASA, soit dans la médecine. Et quand mes note chutaient par-là et se réfugiait au creux de la littérature, je me trouvais dans ce fantasme des reporters journalistiques où professeur à l'université. Oh oui ! C'était un peu ça ma tête, un peu bordélique sur ce côté, à vouloir toujours placer la barre au dessus de mes forces.

    Je ne comptais soumettre cette franchise au contour tordu à Papa qui s'attendait à ce que je sois concis dans mes dits. Alors je me hasardai à mes propos.

    —Je veux faire la médecine.

    Papa me fixa. Avait-il compris la combine que je lui sortais ? Non, je m'inquiétais un peu pour rien. Mais J'adorais cela, cette attention de sa part réveillait chez moi la flamme de joie. Je continuai donc sans m'arrêter :

    —Après le Baccalauréat, j'aurai neuf ans d'études à faire pour être médecin généraliste, et dix à douze-ans si je veux me spécialisé.

ÇAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant