CHAPITRE XV

0 0 0
                                    

    Je rentrais à la maison au couché du soleil. Je regardai l'heure sur mon smartphone ''18h35''. Maman était dans la cuisine, triste et un peu à l'ouest. Et lorsque je lui demandai la raison de son état après lui avoir joliment décoré la joue d'une bise qui semblait réjouir son humeur, elle me répondit que grand père était passé de l'autre côté.

     —Ton père vient juste de m'apporter la triste nouvelle, dit-elle péniblement en me caressant la joue. Le pauvre, se plaignit-elle, on n'a que deux parents, et lui, il vient de perdre le second... !

     Je ne savais quoi dire à Maman. J'étais incapable de consoler dans ces moment là. Devrais-je dire ''Toutes mes sincères condoléances maman'' ou le dire plutôt à papa ? Non, ce n'était point la formule idéale sachant qu'il s'agissait là de mon grand père.

     Maman descella sur le champs mon incapacité et elle abrégea partiellement ma corvée.

     —Ton père Rentrera dans peu de temps, avança-t-elle. Mais avant, va t'échanger, et tâche de bien réfléchir sous la douche, s'efforça-t-elle à me faire un clin d'œil.

     J'arborai un pègre sourire à ce geste de sa part.

     —Je suivrais tes conseils, dis-je, maman !

     Je me réfugie dans mon sanctuaire partagé. Je me débarrassai de ma tenue scolaire en m'asseyant sur le lit. Mon corps sentait la sueur imprégné de mon déo  et l'idée de m'allonger ainsi me plaisait moins. Toutefois, Idriss occupait la douche sans que je ne sache depuis quelle heure il y était. Je savait une chose sur lui, il ne fallait en aucun cas qu'il ait accès à la salle de bain avant quiconque. Si cela arrivait, soit tu l'oublies ou bien tu patientes comme un condamné, et j'optais pour la première.

     J'observai mon lit qui puait la tentation.

     —Il va falloir que je m'allonge, me murmurai-je. Non, je ne vais pas salir mes draps, me dissuadai-je.

     Je cédai à mon refus. Mes muscles du dos se relâchèrent, mes hanches me chérissaient , et mon cerveau s'occupait de plus en plus ; grand père était mort. Je croisai mes mains sous ma nuque, évasif, je m'efforçai à me ressasser ses souvenirs, mais ma mémoire se prélassa dans l'inefficacité, comme si elle était creuse. Je m'en voulais un peu. Toutefois, je pris conscience que j'étais rude envers mon cerveau car je cherchais des souvenirs qui dataient de la sixième année de ma naissance. Le constat me fit marrer. Les seule données que j'avais de ce vieux maigrichon à quarte épouse était que toutes ses femmes durent s'en aller dans leur dernière demeure avant lui, à commencer par la mère de papa. ET là il tirait ses révérences à quatre vingt et quinze année dans son compteur dans son pays de naissance ; Guinée. En fin de compte  les trames de cette journée m'était étranger : grand père qui rendait l'âme, moi qui me réveille le jour où je me fis hospitalisé suite à mon attaque cardiaque à l'école... A ces pensés ma narine gauche subit une démangeaison subite qui me força à y plongé l'index.

     Idriss occupait toujours la salle de bain. Quand à moi, je ne pressentais que des incohérences à cette journée et la lucidité de mon esprit ne m'aidait aucunement à scinder tout son aspects qui m'échappait.

     J'avais un peu marre d'ignorer ce qui m'arrivait depuis peu. Et une seule personne me semblait posséder un esprit assez lubie pour  comprendre mon incompréhension : kassim.

     A cette idée, je m'extirpai du lit. J'enfilai le premier Jean qui me tombait sous la main dans mon dressing-room. Mais celui-ci était trop propre à mon goût pour que je la porte là ; je l'enlevai, je la jetai à sa place sans me soucier du désordre créer. Je m'aventurai sans plus tarder dans mon panier à linge sale. Là, je me dégotai un t-shirt et un pantacourt qui dégageaient des odeurs supportables pour être porter.

ÇAWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu