Le hasard est une langue que tout le monde a oublié

Révelation

-Mouais t'as pas tord. Mais sérieux j'ai vraiment faim là... et pis c'est l'heure de manger, pis le soleil se couche et il vas faire nuit, pis chiron vas nous gronder, pis...
- oui, bon. Dit Nico, interrompant la diarrhée verbale de Will. T'as gagné, on rentre.
Il se  leva, épousseta son pantalon et tandis une main vers Will.
- allez, tu viens ?
———

En revenant au camp, Nico n'avais pas prévu ( n'y avais pas pensé, pour tout dire ) qu'il avais encore les traces de la fête d'hier soir.

C'est à dire :   de la peinture marron qui avais viré sur une couleur verte pendant la nuit appliquée sur le visage, les cheveux pleins de branchettes, des cernes ( ben forcément, quand on passe la moitié de la nuit à papoter avec une nymphe ),
Et pis, séries sur le gâteau, les vêtements de Will. ( rappelez vous, les déguisements, tout ça )
C'est pour cela que quand il vit son reflet dans le miroir du bungalow d'Hadès, il cria :

- WILL SOLACE ! COMMENT A TU PU ME LAISSER TRAVERSER LA COLONIE ET PASSER PAR LA MÊME OCCASION DEVANT LA SEMI-TOTALITÉ DES PENSIONNAIRES DANS CET ÉTAT LA ?!

Will, qui était en train de refaire toute la déco dans le bungalow en posant un peut partout des pots de fleures remplis de celles si pour  « rendre le quotidien plus joyeux », comme il avais dit, répondis depuis l'entrée :

- Ben je me suis dit que t'aurais pas voulu sortir de la forêt et j'aurais dû rester avec toi. Et puis franchement on s'en fiche nan ? Et je te rappelle que moi aussi je suis dans le même état que toi et j'en fait pas tout un plat !
- NON, ON S'EN FICHE PAS ! répondis toujours très aimablement son copain.  Et puis de toute manière si t'a voulu traverser le camp comme ça c'est ton problème !
- je te retourne l'argument. Dit la voix de Will qui provenais maintenant d'à côté du lit de Nico.
- pfffffffffffff....
                                                                          ***

- Bien, dit Aphrodite.   Percy et elle se trouvaient dans la clairière ou tout avais commencé. Aphrodite était vêtue d'une robe blanche simple. Ses cheveux étaient rassemblés en une tresse parsemée de fleurs sur son épaule. Ses yeux bleutés fixaient percy d'un regard emplis de ... compassion ? Percy ne saurais pas le dire. Elle lui avais donné rendez-vous par l'intermédiaire d'un petit bout de papier posé sur son lit.
- je peut savoir pourquoi vous m'avez appelé ?
- hum. Tu te souvient que je te dois une faveur ? Demanda elle avec un aussement de sourcils.
- Ben oui mais je pensais que vous alliez le faire sans me revoir, juste, vous bidouillez un truc du haut de l'Olympe.
Il mima Aphrodite en train de « bidouiller un truc du haut de l'Olympe ».
Cette dernière afficha une moue désespérée.
- tu est vraiment long à la détente, mon cher Persée.
- Percy, merci. La corrigea Percy.
- très bien, Percy. Je vais te le dire tout de suite, Anabeth ne t'ignorais pas, elle préparais une fête, la fête de ce soir.
Percy se souvenais vaguement que Chiron avais annoncé une fête pour ce soir, mais il n'imaginais pas que ça serai Anabeth qui l'avais prévue. Après réflexion, il aurais dû mieux écouter ce que le centaure avais à dire.