•Chapitre 27•

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POV : Kirishima 

-Bakugo, sois honnête avec moi, est ce que tu te joues de moi ? Demande je en plantant mon regard dans le sien. Je le regarde de bas assis sur le lit, lui debout légèrement penché sur moi. Je vois ses pupilles s'écarquillaient faiblement.   

Ses yeux rouges revinrent à leur position normal tandis qu'il se recule pour se mettre totalement droit devant moi, il plongea ses mains dans le fond du jogging gris que je lui ai passé quelques minutes plus tôt. J'attends dans le silence pesant de la pièce une réponse quelle qu'elle soit, je crois que le silence est plus explicite que n'importe quelle réponse. Il détourne les yeux pendant  un cours instant avant de les reposé sur moi.  

Je regarde ailleurs avant de me lever pour essayer de sortir de la chambre. Je marche vers la porte, je dois partir cette ambiance me tord le ventre. 

-Eijiro... Souffla Le blond. Je me retourne, la lumière du couloir éclaire parfaitement son beau visage. Sur celui-ci, une vague expression de tristesse qui de mon point de vue ne semble pas très sincère. Il se fout vraiment de ma gueule en plus. La colère se mêle à la tristesse. Il est fier de lui en plus, il abandonne rapidement sa tentative de masque de faux chagrin et ses traits s'étirèrent en un énième sourire arrogant comme seul lui sait les faire. 

J'ouvre ma bouche et la referme plusieurs fois, j'ai envie de dire quelque chose : je dois parler mais je ne sais pas quoi dire. Les mots me manquent, je suis bouche-bée. C'est comme si j'étais entrain de rêver. 

-Bakugo... Ce fut la seule chose qui traversa mes lèvres. Ma voix se brisa un peu, je détourne les yeux : je ne veux pas qu'il sache que ça me touche autant. J'espère déjà qu'il n'a pas vu que j'avais pleuré, grâce à la faible luminosité. Je soupire, il y a peut être des opportunités à rater. Celle-ci en fait parti, j'aurai juste dû continuer à fantasmer sur lui de loin et à le détailler dans le bus. J'aurai tellement aimé que les choses finissent différemment. 

Je me fis interrompre dans ma réflexion par un fort klaxon. Bakugo et moi tournèrent la tête dans la direction d'où provenait le soudain bruit. 

-c'est pour moi. Dit Katsuki en me regardant, je tiens son regard. Il attrape ses vêtements qui trainés sur mon bureau avant de sortir de la pièce.  Apres avoir entendu la porte claqué et une voiture redémarrée en trombe, je reste dans ma chambre sans bouger à fixer un point inexistant.   

Après quelques minutes, je descends le plus rapidement possible réalisant que à ce moment là ce qui se passait vraiment. En bas, je vis les vêtements que je lui avais prêté sur le sol de l'entrée. A cette vue, la situation me frappa de plein fouet et ma vision se flouta. 

-putain, je vais pas encore chialer ? La prononciation de cette fut perçu comme une provocation car les larmes tombèrent toutes seules. J'attrape rapidement les vêtements aux sol avant de courir au premier étage. Je jette les habits dans un coin aléatoire de la salle avant de me laisser tomber sur mon lit. 

Je sanglote bruyamment, je n'essaye plus de me retenir : je sais que c'est inutile. Je croyais sincèrement que Bakugo et moi pourrions devenir ami. Si même mon père peut m'abandonner qui ne le ferai pas ? Qui ne finira pas par partir comme eux ? Je ne sais pas quelle est heure est il, j'ai bien l'impression de ne plus savoir qui je suis ni quel est mon but dans la vie. 

Le bruit de mes propres pleurs étaient tellement fort que je ne parvenais pas à entendre mon téléphone qui vibrait déjà depuis plusieurs minutes. Je me lève de mon lit pour me diriger vers mon armoire, j'ignore les sonneries de mon téléphone : peu importe qui c'est, cette personne attendra demain. Je fouille à l'aveugle à la recherche d'un sweat précis : son sweat. Une fois que je l'ai trouvé je me précipite pour l'enfiler. 

La douce odeur et la chaleur qui émane de celui-ci me calme un peu. Je reviens sur mon lit et m'emmitoufle encore plus dans le vêtement. Je le serre comme si c'était la chose la plus précieuse que je possédais car, à cette instant, c'est le cas. 

Malgré ce qu'il vient de faire, je n'arrive pas à lui en vouloir, j'aimerais juste qu'il revienne. J'arrive pas à croire que je me suis autant attaché à lui. Est ce ma faute si papa est parti ? La départ de Katsuki prouve que c'est ma faute. Il ne peux pas avoir quitté ma mère, elle est la meilleure. Mais qu'est ce que j'ai fais ? 

J'aimerai être dans les bras de L'étranger du Bus à ce moment, je m'agrippe encore plus fermement au pull, je suppose que je vais me contenter de ça. J'espère que j'aurai un jour la possibilité de l'enlacer. Les larmes ne s'arrêteront jamais de couler après cette phrase. 

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847 mots

Heyyyyyyy les gens ! Pas de retard cette fois ! Comment ça va ? Vous aimez bien ce chapitre ? Moi ça va je l'aime bien ! Je viens de remarquer un truc ! Ça fait genre 10 chapitres que c'est la même soirée et 27 que c'est le même jour •́⁠ ⁠ ⁠‿⁠ ⁠,⁠•̀ Je suis désolé de vous avoir fait enduré ça je m'en suis même pas rendu compte ! Il fallait que je condense ! Enfin bref ! Êtes vous surpris de la tournure des évènements ? C'est un peu batard de la part de Bakugo, même moi ça me fait trop de la peine pour Kiri mais bon il faut ce qu'il faut ! Enfin bref ! Prenez soin de vous je vous aime<333

Tchouss mes beatchs<3

L'étranger Du Bus ~kiribaku~Onde histórias criam vida. Descubra agora