Notre Temps Viendra ~ 𝒲𝑜𝑜𝓈𝒶𝓃

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Je peine à ouvrir les yeux. J'ai l'impression que mes paupières se sont transformées en écorce. Ma tête pèse une tonne. J'suis où ? Ma vision est floue.

J'arrive enfin à faire le focus. Ah bah oui chui chez moi. La soirée. C'était trop bien. Y'a Wooyoung à côté de moi. Wooyoung... Wooyoung........? Attendez, j'ai des souvenirs qui ressurgissent là !

Je me redresse, choqué des images et sensations qui me reviennent en tête. C'était un rêve, non ?? Ça peut pas être réel.

WY : Sanmh...? - essaya-t-il d'articuler en se redressant lentement, les yeux à moitié clos et les cheveux en bataille.

Les suçons. Mon dieu, il a de sacrés suçons dans le cou. C'était pas un rêve. C'était bien réel. Je ne dis rien, je me contente de le fixer les yeux grands ouverts.

Tout à coup, son expression endormie change. Il a l'air dubitatif, un peu perdu. Je crois qu'il est en train de se rappeler de notre nuit. Il jette un coup d'œil à mon cou. Ça y est, il fait la même tête choquée que moi et nos regards se croisent enfin. Je pense que j'ai des suçons, moi aussi...

Nous restons comme ça, silencieux, à nous regarder dans le blanc des yeux alors que les souvenirs de notre nuit à deux défilent dans nos têtes.

WY : Bon ! On va enfin pouvoir enlever ces putains de menottes !

Ah, on fait comme si de rien n'était ? Ça me va !

S : Ouais, viens on va réveiller Mingi !

Wooyoung commença à se relever et je m'étonnai d'avoir une vue directe sur sa fesse.

S : Putain Woo ton short !

WY : Merde mais pourquoi chui nu ?? Il est où mon short !?

C'est pas possible, j'crois que je vais mourir de gêne. Après qu'il ait retrouvé son short et qu'il se soit rhabillé, nous sommes entrés dans la chambre de Mingi et Yunho. Merde, ils dorment pas, on va pas pouvoir les réveiller violemment.

S : Mingi, détache nous !

MG : Même pas un bonjour ? Mal poli va.

S : Bonjour Mingi, détache nous !

Wooyoung et moi nous sommes approchés de lui et lui avons tendu nos poignets. Mingi et Yunho se figèrent en remarquant les suçons qui parsèment nos cous. Ils nous fixèrent quelques instants, légèrement mal à l'aise et l'air aussi choqués que nous y a 2min.

MG : Hop, c'est bon, vous êtes libres - lâcha-t-il en défaisant nos menottes.

Eux aussi ils vont faire comme si de rien n'était ? Tant mieux, j'serais allé m'enterrer six pieds sous terre s'ils avaient fait une remarque.

WY : Merci monsieur l'agent.

S : Ceux qui ont faim me suivent en bas.

YH : Vous êtes sûrs que vous avez encore faim vous deux ? - ricana-t-il.

S : Hein ?

J'vais le tuer. Je fis semblant de pas comprendre et m'éclipsai hors de la chambre en rougissant sous les ricanements de mes deux débiles de potes.