chapitre 5

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Valentina.

Lorsque que je suis rentrée chez moi après cette longue journée, je fus surprise de recevoir un message qui semblait comme une menace de mon père.

Papa : "Je pense que ton jeu a assez duré, on t'appelle avec ta mère dans 10 minutes."

J'étais confuse au début, mais je me suis rappelée mon nouveau travail et j'ai compris la raison de ce message.

Autant dire que dans dix minutes, je me ferais engueuler comme si j'avais encore 15 ans...

Je m'empressai de répondre pour ne pas l'énerver encore plus.

Moi : "Je serai là."

Puis je m'installai dans mon canapé avec une de ces boissons énergisantes pour me redonner un peu de l'énergie et les dix minutes étaient déjà écoulées.

J'entendis soudain la sonnerie de mon téléphone qui était insupportable, mais j'étais obligé de mettre mon téléphone en sonnerie si je ne voulais pas me faire encore plus engueuler en ne répondant pas à cet appel.

Sans tarder, je pris l'appel et je n'eus même pas le temps de dire bonjour que la voix de mon père retentit.

— C'est quoi encore ce bordel?! Pourquoi tu travailles et en plus dans LE restaurant où j'emmène plusieurs clients et auquel chaque personne qu'on connaît mange ici, hein dis-moi??!

— Calme-toi papa. Je veux juste partir en vacances, donc je travaille pour me faire de l'argent et je n'ai pas choisi de travailler ici, c'était mon seul choix.
J'essayais d'être le plus calme possible pour qu'il ne pense pas que je suis "insolente".

— Mais mon cœur. Je reconnus tout de suite la voix de ma mère. D'après toi, tu ne pouvais pas simplement nous demander, tu sais qu'on te l'aurait donnée cet argent, tu as le droit à des vacances tout de même.

— Mais maman, je le sais, mais je ne veux plus que vous m'aidiez financièrement, je suis majeure maintenant, donc je suis capable de me payer des vacances moi-même.
Mon père reprit le téléphone.

— D'accord, pas de soucis, tu te démerdes seule, mais tu vas vite démissionner de ce foutu restaurant, c'est clair ?

— Mais j'aime être là-bas, puis ce n'est pas parce qu'on connaît des gens ou qu'il y a des clients à toi qui d'ailleurs ne connaisses pas mon existence que je vais changer de travail. J'ai des responsabilités maintenant.

Puis je raccrochai dans un excès de folie.

J'étais énervé.

Sérieusement, me demandez de démissionner car il y a des risques que ces clients ou des personnes que l'on connaît me voient ?? Bah, je ne vois pas le problème, je travaille simplement.

C'était de trop, je voulais partir. Vite.

Alors, j'allais partir.

Je regardai l'argent que j'avais réuni depuis cette année et ce que j'avais avec le restaurant, et sans attendre, j'envoyai sans réfléchir un message à Mio.

Pourquoi je ne sais pas, il faut croire que c'était le seul qui pouvait me faire penser à autre chose.

Moi : "Viens avec moi en Italie. Envoie ton adresse, je viens te chercher. Tu ne peux pas dire non."

Puis je réunis quelques affaires dans une valise. Enfaite, j'étais tellement pressée que je ne les avais même pas pliés un peu.

Puis je pris ma trousse de toilettes déjà prête.

J'entendais mon téléphone vibrer ce qui signifiait qu'on m'appelait, c'étaient mes parents.

Hors de question que je réponde.

Amore ImpossibileWhere stories live. Discover now