Amore Impossibile

chapitre 7

Mio.

*En plein cauchemar*

— Bouge de là sale gosse, tu ne vois pas que c'est une discussion entre adulte !
Dit mon géniteur en haussant le ton.

— MAMAN TE LAISSE PAS FAIRE !!
Dis-je entre plusieurs sanglots et d'une voix pleine de peur.

— N'ait pas peur, ça va aller, va avec ton frère.
Dit-elle d'une voix trop calme au vu de la situation.

— T'ES QU'UNE MERDE, TU SERS À RIEN.

Puis il la lança en plein mur d'une rage qui était encore plus puissante sous l'emprise de l'alcool...

— Arr-ête le pe-tit est là...
Dit-elle en essayant de s'exprimer malgré le sang autour d'elle et le choque de l'impact entre sa tête et le mur.

Il y avait du sang partout.

Le sang de ma mère.

À cause de mon putain de géniteur encore ivre mort.

Puis il courut vers moi et m'attrapa avec son arme blanche entre la main droite...

*Puis je me réveillai en sursaut*

J'avais encore fait ce maudit cauchemar qui me hantait à chaque apparition de l'alcool dans ma vie.

J'étais en sueur, les mains moites, et je me suis souvenu soudain de la soirée en boîte avec cet homme et Valentina...

Son regard plein de peur envers moi...

Je ne voulais pas ressembler à mon géniteur, mes excès de colère m'inquiétaient de plus en plus.

Il fallait que j'en parle à Valentina.

Je regardai l'heure, il était 8h56.

Alors, je me levai de mon lit deux personnes pour enfiler un jogging et un tee-shirt.

J'avais besoin de me défouler.

Alors je partis faire un footing dehors d'exactement 30 min pour ensuite préparer le petit déjeuner de Valentina, il fallait que je me rattrape.

Lorsque je préparais des crêpes, je l'entendis arriver dans la pièce.

Et avant que je ne puisse engager la conversation, elle lança d'une voix ferme.

— Si tu crois que c'est ton p'tit déjeuner qui va me faire avaler ton bordel d'hier. Tu te mets le doigt dans l'œil, abruti.

J'avoue que ce pique m'a fait un peu mal, mais je repris tout de même.

— Je prépare juste mon petit déjeuner et donc en acte de politesse, le tien.
Dis-je calmement.

Puis, elle me regarda d'un regard très... bon, elle était aigrie.

Valentina.

J'avais très mal dormi, je me repassais cette violente scène sans cesse.

Je ne voulais pas de mec violent dans ma vie.

Alors le reste de ce voyage me mettait beaucoup d'appréhension pour l'entente conflictuelle entre nous deux.

Cette après-midi j'avais envie de me détendre et donc de faire un jacuzzi dans celui de la villa qui avait une vue imprenable sur la mer.

Problème : je n'avais que des sous-vêtements et pas de maillot de bain.

Bon tant pis ça ira très bien de toute façon, je n'ai pas l'intention de faire ce jacuzzi accompagné.