Chapitre 3 : Avis

811 86 15
                                    

Chapitre 3-3 : Avis


- Nath', voici Phil, et Théo. Et j'imagine que tu te rappelles d'Angely ?




C'était comme si le temps s'était figé. Nathaniel n'arrivait pas à détacher son regard de cette femme qui se trouvait devant lui.


Avait-il rêvé ? Ou avait-il bien entendu ?


- Kait' !!


Le petit garçon qui se trouvait près du blond courut en tendant les bras vers la jeune femme qui se trouvait entre Théo et Phil, et celle-ci lui sourit, en le prenant dans ses bras, le soulevant sous les yeux interrogateurs de tous ceux présents dans la salle.


- Pourquoi t'es partie tout à l'heure ?! Je voulais te présenter à tonton !

- Pardon, Léo. Mais je devais partir.

- Pourquoi ?

- Pour venir ici. Mais je ne m'attendais pas à te rencontrer à nouveau.

- Tonton m'a emmené.


Le petit blond pointa du doigt Nathaniel qui n'avait toujours pas bougé, et la jeune femme soupira en remarquant son regard posé sur elle. Le même genre de regard qu'elle avait subi peu de temps auparavent face aux autres hommes.


- Comment est-ce que vous vous connaissez ? demanda Anthony en se rapprochant de Léo.

- C'est la madame qui m'a aidé à retrouver tonton à la fête forraine ! s'exclama le petit garçon.

- Comment ça ?

- Il s'était perdu, dit simplement celle qui le portait.


Les regards se sont alors tournés vers Nathaniel qui ne semblait plus montrer aucun signe de vie, et Léo se remit sur pieds pour aller vers lui, puis attrapa la jambe de son oncle qui sembla enfin se réveiller.


- Tonton, ça va pas ?


Il inspira un grand coup, avant de lui adresser un sourire pour le rassurer, puis il jeta un coup d'oeil aux autres. Le colonel attendait une réaction de sa part, Anthony se trouvait près de cette soi disant Angely, et les jumeaux, ainsi que Seth étaient assis autour de la table, observant le visage de cette femme. Le patron du restaurant avait croisé les bras, et le serveur qui s'était montré agressif envers Nathaniel, le toisait avec méfiance. Quant à elle... Il prit le loisir de la détailler de la tête aux pieds, comme s'il n'y croyait pas.


Comme si tout ça, n'était qu'un mensonge, une illusion, un mirage.


Il avait peur, peur qu'au moindre geste, elle ne disparaisse. Et pourtant, elle était bien là, sous son nez. Comme à la fête forraine, elle avait ses longs cheveux bruns qui lui arrivaient à la taille, une mèche cachait la partie droite de son visage, et un sparadrap couvrait surement sa cicatrice sur sa joue gauche. Elle portait une robe blanche à fleurs qui moulait son corps et qui lui arrivait aux genoux, ainsi qu'un ruban bleu qui était accroché à son poignet gauche. Ses longues jambes étaient mises en valeur par son vêtement, et elle portait également des talons.

Parce qu'il faut avancerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant