𝐌 𝐄 𝐋 𝐈

Chapitre 8

Lundi, 12 Juin 1862: jour du mariage

Luís m'a demandé de lui faire de tonnes de promesses celà m'a rendu irritable et je l'ai congédié une semaine plus tôt. Je ne veux pas qu'il gâche mon mariage c'est pour celà que je ne l'ai pas invité.

Que dire de sa majesté pourtant? Il n'est pas celui  que je pensais or, je ne puis guère l'aimer comme j'aime Luís. Il est juste un ami, si on peut le dire comme ça.

J'ajustais les pans de ma robe de mariage avec Grace et quelques domestiques quand mamá entra dans mes appartements dans un énorme fracas.

- Mi muñeca, tu ères... muy bella.

Oh... mamá. La voir émue jusqu'aux larmes me donne envie de craquer.

- Merci mamá... te amo.

Ma mère était tellement émue... sa fille va se marier. Je ne veux point la laisser seule, celà fera un double vide. En effet, j'ai eu un grand frère, celui ci est mortsix mois après que nous ayons engagé Grace et je sais qu'il l'appréciait beaucoup.

Enfaîte il devait partir en escapade et en est mort. Je ne dois pas pleurer, mamá doit être contente, mon départ  doit être un moment de joie pour elle.

- Moi aussi je t'aime querida. Tu es très belle, je crois te l'avoir dit mais; elle éclate de rire puis reprend; je le redirais à chaque fois que j'en aurais l'occasion.

- Merci mamá, tu vas me faire pleurer...

C'est mon père qui m'accompagnera à l'autel et Grace sera mon témoin. Et je repense à mon grand frère... il m'avait promis de m'accompagner à l'autel pour mon mariage quand nous étions petits. Mais il ne pourra jamais le faire. J'espère néanmoins que du ciel il sera heureux de voir que mon témoin est celle qu'il avait sauvé et qu'il appréciait beaucoup. Il est tant de me marier.

~

𝗖𝗵𝗮𝗻𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗶𝗮𝗴𝗲

- Nous sommes ici en ce lieu sacré pour unir non seulement deux personnes, deux pays, mais aussi deux âmes et deux esprits. Nous avons l'honneur de marier notre princesse espagnole Méli Fonci de Castille au roi portugais João Thiago Da Silva.

L'église était pleine de nobles espagnols et portugais qui attendaient ce genre d'union depuis des années.

- João Thiago Da Silva, acceptez vous d'épouser Méli Fonci de Castille dans la santé comme dans la maladie,  dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire?

- Oui mon père, je le veux. Dit il sans hésiter.

- Méli Fonci de Castille, acceptez vous  d'épouser João Thiago Da Silva dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire?

J'espérais vivement que Luís ne vienne pas. Je lui en veux suffisamment assez et je ne veux pas qu'il en rajoute une couche. Son Altesse a besoin de moi et ce mariage sera bénéfique sur tout les plans.

- Oui je le veux, mon père.

- Que celui ou celle qui s'oppose à cette union parle maintenant ou se taise à jamais.

Il eût un moment de silence, ce silence pesant et envoûtant à la fois.

- Dans ce cas, par les pouvoirs que me confère le Père céleste, je vous déclare mari et femme.

Son Altesse savait que je n'étais prête à faire semblant, donc il me prit simplement par la main pour que nous sortions de l'église.

~

Nous avons salué tout le peuple espagnol avant de nous en aller au Portugal pour en faire de même. Ce soir, c'est le bal nuptial et j'en ai la boule au ventre rien que de penser qu'il y'aura plus de cent mille personnes qui me regarderont danser avec le roi portugais.

- Celà se voit que vous avez peur senhorita... Senhorita est un nomination qui ne vous va plus, étant donné que vous êtes mariée à moi.

- Maintenant ce sera donc... senhora Da Silva.

- Exactement. Je voulais vous demander: pourquoi ce changement de témoin?

Je ne pouvais pas lui dire ce qu'il se passe entre Luís et moi mais je lui dirais une partie de la vérité.

- Je me suis juste rendue compte que le bon témoin est toujours avec moi et me connais beaucoup.

Il inclina la tête pour pouvoir me fixer ardemment, je me demande bien à quoi il peut penser. Son Altesse est tellement mystérieuse.

Il est tant après la coupure majestueuse du gâteau et la dégustation de tout un chacun, de passer à la danse de bal. C'est d'abord, en tout évidence à sa majesté et moi de danser.

- M'accorderez vous cette danse, senhora Da Silva? Demande t-il d'un air taquin et moqueur, car il sentait ma peur.

Pour lui prouver mon courage et ma bonne foi je dois lui réponds.

- Avec plaisir, votre Altesse. Dis je en lui prenant la main.

Salut les gens, j'espère que vous allez tous bien! J'espère que ce chapitre vous plaira, c'est enfin le mariage de Méli et João! Selon vous que se passera t-il pendant cette croissance matrimoniale?

Sinon, je veux savoir. Quel est:

Le personnage que vous aimez?

Le personnel qui vous énerve?

Dites le en commentaire.

À la prochaine !