07.

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Skye

Présent :

Bon sang, je vais le tuer de mes mains !

– Laisse-la passer. il ordonne à l'armoire qui me tient si fort qu'il m'en fait mal.

L'homme me lâche et retourne à son emplacement initial alors que j'avance d'un pas énervé vers le hockeyeur au sourire satisfait.

Ma main vient claquer contre sa joue avec force alors que sa tête tourne violemment sur le côté dans un bruit sourd.

Des sifflements se font entendre derrière lui, mais je les ignore alors que je le pousse de mes mains sur son torse.

– Qu'elle-est ton putain de problème, Aeden ? Hein ?

– Je ne vois pas de quoi tu parles.

Son sourire satisfait s'agrandit, me donnant une irrépressible envie de le gifler de nouveau, mais il m'attrape le poignet lorsque je tente à nouveau de le faire sans rien dire.

– Tu te prends pour qui ? Tu crois pouvoir faire peur à tous les hommes de la ville simplement pour ton plaisir personnel ?

– Ce n'est pas vraiment moi qui l'ai fait.

Je fronce les sourcils d'incompréhension et laisse tomber mes bras le long de mon corps en l'interrogeant du regard.

Mais que raconte-t-il ?

Il regarde derrière lui et je vois certains membres de son équipe devant la porte, en train d'écouter sans la moindre notion de discrétion, me faisant lever les yeux au ciel.

– T'as une équipe qui a la même notion du mot discrétion que toi, et donc ?

Un léger rire s'échappe de sa gorge, me provoquant un frisson avant qu'il ne réponde :

– Ce sont eux qui ont averti tout le monde, pas moi.

– T'as fait travailler tes sbires à ta place. Bon retour dans le règne de la terreur.

Je lève une nouvelle fois les yeux au ciel alors que des rires se font entendre derrière le brun.

– Skye, bouge ton cul !

Je tourne la tête vers mon demi-frère à l'entrée et lui réponds que je me dépêche avant de me concentrer de nouveau sur le hockeyeur face à moi.

– T'es très proche de ton frère dis donc.

Je fronce les sourcils à ces mots et décide de les ignorer.

– Tu ne seras jamais mon partenaire, Aeden. Et s'il faut que je fasse venir un patineur d'Afrique pour te le prouver, je le ferais, alors lâche-moi et fais ta vie, tu veux ?

Sans attendre de réponse, je me détourne de lui et avance vers la sortie.

La blague.

Pour qui se prend-il ?

Je sors et monte directement dans la voiture où m'attend Stephen qui redémarre en silence.

Mon regard se perd à l'extérieur alors qu'il roule en direction de l'université. Je ne commence pas les cours avant neuf heures, mais j'ai d'importants examens dans deux jours et je dois absolument réviser si je veux avoir une bonne note et pouvoir valider mon année.

Il ne reste plus que trois semaines de cours avant les vacances et à partir de ce moment-là je pourrais entièrement me concentrer sur la compétition.

¤¤¤

Nous arrivons devant l'institution au bout d'une dizaine minutes et je sors rapidement de la voiture avant de me diriger vers le bâtiment principal où se trouve la bibliothèque. J'entre dans le bâtiment sans un regard pour ce qui me sert de demi-frère et avance directement vers ma table habituelle, la plus éloignée de tout.

Nothing MoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant