Émeutes de janvier

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Tout se passe au mois de janvier,
Manifestation de pensées,
Les mêmes cris dans ce cheptel,
Attroupement de sentiments,
L'amour m'a frappé d'un pavé.

Disparition dans la fumée,
Tous les étrangers sont pressés,
Courant en direction de l'hôtel,
Chaos dans mon arrondissement,
Mon coeur et le reste ont cramé

Cela a continué plus fort,
Les flammes ont allumé la nuit,
Des cris, danses désordonnées,
Une sarabande de violences,
Certains veulent pendre Macron,
J'imagine déjà mon sort.

Que ferait-on en Corée du Nord ?
Bien loin de la démocratie,
Où l'histoire est subordonnée
À l'idée de "son" indolence,
Trop de nuances de marron,
J'ai tes yeux pour seul réconfort.

Ils ont répondu par le fer,
La lutte peut durer la vie,
Mais la marche est ordonnée,
Tout ne sera plus que silence,
C'est juste la terreur du maton,
Je souffre dans cette atmosphère.

Depuis toujours les mêmes loups,
Une meute dissimulée
Sous les mêmes vêtements noirs,
Ils s'identifient d'un regard,
Et même si je leur ressemble,
Je reste un chien parmi les loups.

J'ai le cœur qui bat par à-coup,
Des sentiments simulés,
La vie comme une balançoire,
Elle s'arrête et puis repart,
Dans ce cas il faut être ensemble,
Une magie de marabout.

Faut-il trouver des réponses ?
Le propre de l'homme n'est-il pas
De questionner l'ordre établi ?
Les émeutes jusqu'aux médias,
Les images virales flambent
Mes sentiments sont une éponges,

Partout ces voix qui les dénoncent,
Sur les murs ou les écrans plats,
Leurs actes ont sonné l'hallali,
La bête est morte, c'est l'oméga,
On accrochera des guirlandes.
J'attends toujours la réponse.

L'ours bleu, PoésiesWhere stories live. Discover now