Chapitre 11

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POV : Lorenzo Ricci

Je saisis le marteau et l'abat de toute mes forces sur son genoux . Je sens sa rotule se réduire en miette . Un bruit de craquement , de brisure , s'en suit suite à la puissance de mon coup . Son visage se déforma de douleur et sur le mien un sourire s'incrustât . Il poussa un cri déchirant suivie d'une violente toux d'où il cracha du sang au sol .

_Tu ne veux toujours pas parler ? Le questionnai-je .

Comme réponse ses larmes redoublèrent , se mélangeant à sa morve . Il bafouilla des paroles absurdes et incompréhensibles . Nous implorant de ne pas le tuer . Putain il me fait perdre mon temps . Ma patience a des limites .

Bref après avoir longtemps imploré notre miséricorde et s'être rendu compte qu'on ne portait q'une oreille à ses jérémiades . Sa voix se fit enfin entendre .

_ Je vous jure que je suis vraiment désolé . Je... je regrette tel... ment
_Je ne peux pas sanglote t-il , ils vont tuer ma femme et mon enfant . S'il vous plaît pardonnez moi , ma fille viens d'avoir ses six ans .

Rohhh moi qui est cru qu'il l'ouvrait pour dire quelque chose de constructif .

_ Ma question est claire , qui . t'envoie

_ Je suis vrai desolé mais je ne peux rien vous dire . Ils vont tuer ma femme , ma... ma fille parvient-il à prononcer , non sans difficulté .

_ J'en ai rien à cirer , faillait y penser avant d'agir , le menaçai- je pour la énièmes fois .

_ S'ils vous plait ne le tuez pas , sanglote t- il en jettent un coup d'œil au corps démembré de son ami . J'essaie de joindre les deux bouts pour offrir un semblant de belle vie à ma famille . Ma fille aura six ans dans deux jours .

_ Ok et tout ce que tu as trouvé à faire c'était de venir fourrer ton nez dans mes affaires , ma mafia ? Qui t'envoie , c'est ta dernière chance . Attention sélectionne bien tes mots .

_ Non monsieur , s'il vous plaît je suis tel...

_ Ah non , mauvaise sélection . Narcio achève le , mais juste avant retire lui sa langue il parle beaucoup trop .

_ Nooooonnnnn vocifère t-il , monsieur .

Ce son les derniers mots que j'entendais avant de claquer la porte .
Son braillement de douleurs me parviens à l'oreille . Un sourire incurva mes lèvres , des frissons agréables me parcoururent le corps . Qu'est ce que j'adorais cette sensation . Je me sentais encore plus puissant . Je me nourrissais de la peur , des  larmes, des cris de mes victimes .
Le moment où ils réalisent que c'est la fin , le stationnement et l'écarquillement de leurs yeux lorsque la balle transperce leur crâne avant de sombrer dans un lourd sommeil , un sommeil éternel . Leur sang qui s'abbat sur moi . Je me sens puissant .

Je jette un coup d'œil à ma montre . Dix-Neuf heures , déjà , je décide d'aller prendre une douche . Après plusieurs heures passées à martyriser des petits cons , je me retrouve dans un état lamentable , recouvert de sang et de baignant dans ma propre sueur .

J'enfile un jogging et t-shirt de couleur noir puis je décide de me mettre au travail. Je me dirige vers ma table de chevet pour chercher ma pochette contenant la clef USB . Introuvable . J'entame alors une fouille dans ma chambre , mon dressing , mon bureau , la voiture que j'avais prise hier , rien . Aucune trace d'elle , putain . Je retourne dans mon bureau . Tout en faisant les cents pas je creuse dans ma caboche pour savoir ou j'ai pu la laisser . Des gouttes de sueur commencent à perler sur mon front , je n'arrive plus à rester statique . La fréquence des battements de mon cœur déculpent , mes mouvements sont maladroits et irrégulièrs , je me fourrage les cheveux . Je ... je perds la tramontane .

 AproditeWhere stories live. Discover now