For The Forgotten One [UTMV] | Trad Française

Une lueur de désespoir

Il n'avait pas de nom.

Son monde non-plus.

Il était un concept, une idée, un croquis. Un dessin dans un vide blanc et infini.

Il était oublié, abandonné. Seul, dans son monde inachevé.

Il avait une âme. Il aurait souhaité ne pas l'avoir. Si il n'avait pas d'âme et d'émotions, il serait comme les autres. Il serait vide. Apathique. Indifférent. Il ne penserait pas au vide sans fin dont seuls se démarquaient les coquilles vides de gens inachevés. Le croquis inachevé qu'était son frère essayait de lui parler. Il savait que son frère au moins essayait. Si il écoutait attentivement, il pouvait presque l'entendre. Mais ce n'était pas assez.

La solitude grandit. La tristesse devint colère et cette colère devint désespoir. Le désespoir grandit et grandit dans son âme, si douloureux et aigu qu'il pleura. Mais personne ne l'entendit. Personne l'aida. Personne ne vint.

Le temps n'existait pas dans la blancheur. Il n'y avait pas d'heures, de jours, de mois ou d'années. Le temps avançait simplement. Le temps passa jusqu'à ce qu'il ne puisse plus tenir. Encore, il pleura. Encore, il cria à l'apathique et vide blancheur qui n'en avait rien à faire. Ce n'était pas grave si personne n'entendait ou ne s'en préoccupait. Il criait pour se prouver à lui-même qu'il existait.

"Je veux juste être quelqu'un!"

Il saisi sa poitrine et fit apparaître son âme. Ses doigts s'enfoncèrent dedans et il cria de douleur et de chagrin. Il ne savait pas ce qu'il se passerait quand il detruirait sa propre âme. Il savait seulement qu'il ne pouvait plus supporter ce vide. Il ne pouvait plus supporter ces émotions. Il voulait que la douleur cesse. Il voulait que son existence cesse. Il voulait que lui-même cesse, d'une manière où d'une autre. Il détestait l'idée de détruire quoi que ce soit mais il ferait ce seul acte de destruction pour stopper la douleur.

Des tentacules noires s'enroulèrent autour de ses mains et les arretèrent sur place. La simple vue de celle-ci le surpris tellement qu'il stoppa tout mouvement. Les tentacules était froides. Plus froides que la blancheur et la solitude. Plus froides que le désespoir qui l'a poussé à détruire sa propre âme. Il leva la tête et quelqu'un était là. Cette personne était plus grande que lui. Plus grand et plus terrifiant. La plupart des gens serait frappé par la terreur à la vue du monstre corrompu devant eux, mais pas le monstre sans nom. Pour la première fois dans son existence, il vit une couleur: cyan. Il vit une couleur et ressenti de la pure joie.

Le monstre sombre siffla de douleur mais ne relâcha pas l'autre. Une froide lueur cyan provenant de ses yeux vacilla de son âme à son visage et il pencha la tête. Le mouvement était plus curieux que moqueur. "Intéressant. La plupart des gens souffre quand ils me touche. Ça, ou ils meurent. Pourquoi pas toi?"

Celui sans nom était trop choqué du fait de voir une autre personne et entendre sa voix pour utiliser la sienne. Il retira ses doigts de son âme et les posa sur les tentacules. Elles étaient étonnamment douce au touché. Le monstre avec l'œil cyan brillant semblait presque amusé par sa curiosité.

"Sais-tu qui je suis?" Quand celui sans nom secoua la tête, il poussa un soupire. "Sans surprises. Je suis Nightmare, le Gardien de la Négativité. Ton désespoir m'a mené ici."

Celui sans nom toucha son âme et sentit un pincement de douleur. Il baissa la tête pour voir plusieurs fissures là où ses doigts s'étaient enfoncés. Elle était endommagé mais pas détruite. Ce qui une fois aurait pu être la liberté de cette misérable existence le faisait maintenant frissonner de désespoir en voyant ce qu'il avait presque fait. Un frisson passa en lui si intensément que ses os tremblèrent. Nightmare se détendu et les traces de douleur sur son visage gluant s'effacèrent. Celui sans nom mis les pièce ensemble et compris ce que le statut de "Gardien de la Négativité" pourrait dire et frissonna encore. Il tomba à genoux et s'accrocha au t-shirt de Nightmare. Le t-shirt était d'un froid glacial mais ce n'était rien comparé à l'effrayant désespoir qui l'amenait à vouloir la mort.