Chapitre 3

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Elle a attendu qu'ils soient partis avant de le faire sortir de sa cachette.

"Ils ne sont plus là, vous pouvez sortir !"

Abdel : Merci infiniment.

Il avait le tournis et se sentait faible, sa blessure lui faisait énormément souffrir. Quand elle a remarqué cela, elle a rejoint sa chambre discrètement et a appelé sa cousine qui était infirmière.

Samira : Farah, où es-tu ?

"Je viens de quitter l'hôpital pourquoi ?"

Samira : Arrête-toi en pharmacie et prends le nécessaire pour un pansement avec des fils de suture et n'oublie pas l'alcool.

Lorsqu'elle a suivi cela, elle a paniqué et s'est exclamée.

"Qu'est-ce qu'il y'a Samira? Tu t'es blessée ?"

Samira : Ne t'inquiète pas, fais juste comme je te l'ai demandé. Je t'expliquerai tout sur place.

"Okay, je me dépêche alors!!!"

Elle a raccroché après avoir dit cela.

Samira etait inquiète, elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose dans sa maison. Comment allait-elle expliquer cela aux policiers?

Elle est retournée le voir et l'a trouvé pâle. Il était fiévreux et groletait légèrement. Elle a pris une couverture et l'a couvert pour qu'il n'attrape pas froid ensuite elle s'est dirigée aux toilettes et a pris un petit seau et un gant qu'elle a pris la peine d'humidifier avant de le poser sur son front.

En faisant ainsi, elle voulait baisser sa température. Elle se sentait inutile et aurait souhaité faire plus mais elle n'avait aucune compétence dans le domaine médical. Elle fut obligée d'attendre que sa cousine arrive.

Une demi heure plus tard, des coups se firent entendre sur la porte. Elle a vérifié l'identité de la personne avant d'ouvrir. Lorsqu'elle s'est rendue compte qu'il s'agissait de sa cousine , elle a ouvert la porte en vérifiant les alentours.

Samira: Quelqu'un t'a suivi?

Farah : Pourquoi cette question ? Tu commences à me faire sérieusement peur. Qu'est-ce qui se passe?

Samira: Entre d'abord!

Farah : Hum

Elle est entrée tout de même en étant sceptique. Quand elle a vu un homme allongé sur le canapé avec le vêtement tachée de sang elle a tout de suite compris la situation.

Farah : Qui est-ce?

Samira: Considère le comme un patient.

Elle s'est approchée de lui pour évaluer la situation. Après l'avoir fait, elle a sorti  son équipement de son sac à dos.

"Heureusement que j'ai fait un saut chez moi !" Se dit-elle intérieurement.

Farah : Il ne va pas très bien !

Elle a pris les ciseaux ensuite pour déchirer son démembré en prenant soin de ne pas toucher sa blessure. Lorsqu'elle y est parvenue, elle a évalué sa blessure pour une bonne prise en charge rapide. Samira l'observait en silence, elle était inquiète pour lui.

Samira : Alors, est-ce que c'est grave ? Va t'il s'en sortir ?

Farah : Les lésions par arme blanche pénétrant dans la cavité abdominale ne blessent pas toujours des organes ou des vaisseaux sanguins. C'est le cas pour lui, il va s'en remettre mais je dois effectuer quelques points de suture pour stopper le saignement. Prends la boîte de gants dans mon sac et la bouteille d'alcool. Tu as une boisson forte ici?

Samira: Non pourquoi?

Farah : Je vais procéder sans anesthésie, il va devoir supporter la douleur. Abdel qui les écoutait depuis sans broncher a réagi brusquement quand elle a précisé qu'elle allait travailler sans anesthésie.

Abdel: Vous voulez me tuer?

Farah a lancé un coup d'œil sur lui et a fait comme s'il n'avait pas parlé.

Samira : Il aura extrêmement mal, c'est horrible !

Farah : C'est mieux que la mort !

Elle dit cela d'un ton sec, sans émotion.

Abdel: Vous !!!

Il l'a pointé du doigt et s'apprêtait à proférer des jurons lorsqu'il a ressenti des picotements autour de sa blessure.
Elle avait imbibé l'alcool autour de la blessure pour la désinfecter avant de poursuivre son travail.

Farah: Prenez ce bout de tissu et mettez-le entre vos dents. Serrez cela fortement, peu importe ce que vous aller ressentir ne bougez surtout pas.

Il a hoché la tête et sans plus attendre, elle a procédé aux soins de  façon minutieuse. De temps en temps elle demandait à sa cousine de lui passer le matériel : compresse , sparadrap, fil de suture, etc...

Une heure plus tard, elle avait terminé. Il avait bien supporté et malgré la douleur, il avait réussi à se contenir. Samira l'avait regardé faire avec bravoure, elle était une pro dans son domaine.

Samira : Woww, tu as réussi. Tu es géniale ma soeur !!!

J'étais heureuse même si je ne le connaissais pratiquement pas, ça m'a fait plaisir de savoir qu'il avait pu s'en sortir.

Farah : Ne te réjouis pas vite, les douze premières heures sont les plus délicates, s'il traversé cette étape tout ira pour le mieux. Je vais lui passer une perfusion pour le remonter, heureusement que j'ai pris du glucosé et un cathéter.

Samira : Tu es la meilleure je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi.

Farah : C'est la moindre des choses, tu devras surveiller sa perfusion toute cette nuit et de temps en temps tu vérifies sa température. Si ça monte exagérément, appelle moi s'il-te-plaît!

Samira : C'est compris, mille merci.

Elle l'a aidé par la suite à ranger son matériel dans son sac avant de s'en aller.

Farah: Prends soin de toi s'il-te-plaît, tata et toi êtes la seule famille qu'il me reste.

Samira : Promis !

Elle l'a serré fortement dans ses bras avant de s'en aller. Quand elle est partie, Abdel s'était endormi, c'était sûrement du à la douleur qu'il avait ressenti.

Samira: Le pauvre !

Elle dit cela en nettoyant son salon pour mettre un peu d'ordre. Elle s'est rendue en cuisine par la suite et a préparé un repas pour qu'il puisse le manger quand il allait se réveiller.  Quand elle a terminé, il était 23h passé. Elle était épuisée au max mais avec ce que sa cousine lui avait dit , elle ne pouvait pas se coucher pour dormir. Elle a préféré prendre une douche pour chasser la fatigue et lorsqu'elle est sortie de la douche, elle s'est habillée et l'a rejoint au salon. Il venait de se réveiller et l'a fixé étrangement.

REVENGEOnde histórias criam vida. Descubra agora