LES TROIS A

Chapitre 17 - kidnapping

- Attend, je vais regarder, lance un des hommes.

ATTEND QUOI?
Les bruits de pas se dirigent vers moi
Mon cœur commence à battre hyper vite, mes mains deviennent moites, merde, qu'est-ce que je fais, je leur dis que je me suis endormie ici ? non, ils ne vont pas me croire, ah, je sais, je vais leur dire qu'on m'a enfermé ici.
Je sens qu'il est juste devant la porte.

Eh merde.

Dring Dring Dring ( sonnerie téléphone)

- D'accord, on arrive, lance la voix masculine.

- On doit partir.

Leur bruit de pas s'éloignent, je vérifie bien qu'ils sont partis avant de sortir. Putain, j'ai failli me faire prendre, je n'imagine même pas comment je serais morte si le téléphone n'avait pas sonné, j'ai eu de la chance. Je vais au campus afin de me préparer pour le match de ce soir.

Aïe, j'ai foncé sur quelqu'un.

- Arrête de fourrer ton nez dans ce qui ne te concerne pas, crache l'homme sur qui j'ai foncé.

Je lève la tête pour voir qui a osé me dire ça.
C'était Arès. Il me fixe attentivement avant de me bousculer.

Connard.

Que voulait-il dire par « Arrête de fourrer ton nez dans ce qui ne te concerne pas » attend ! saurait-il que je suis allé fouiller la maison ?, mais non, comment aurait-il pu le savoir, il ne m'a pas suivie quand même, j'ai bien vérifié que personne ne me suivait.

Bref

Je monte au dortoir des filles, j'enfile ma tenue de pom-pom girls, car on doit encourager les NBAD. Je rejoins Luca et Alexa dans la voiture. Alexa et Luca sont dans les gradins et moi, je suis sur le terrain en train d'encourager les NBAD pour le moment, ils sont de 3-2, notre équipe est en train de perdre...

- ALLEZ LES NBAD, hurle Brittany.

L'équipe adverse marque un but 4-2, on a perdu. Je pense que l'encouragement de Brittany nous a portée malheur. Je rejoins les garçons pour les réconforter.

- Vous aurez plus de chances la prochaine fois, lançais-je pour calmer l'atmosphère.

- Ce n'est pas de la chance qu'il nous faut, mais plus entraînement, dit Arès.

D'accord monsieur froid.

- J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose pour vous remonter le moral, dis-je.

- Mais tu peux ! lance Angel.

- Ah oui, et comment ?

- Tu n'as qu'à nous préparer un de tes spécialités.

- Tu veux que je vous cuisine un plat, c'est ça ?

- Exact.

- D'accord, c'est parti !

* au dortoir des gars *

Aujourd'hui, j'ai vraiment eu la flemme, donc je leur ai préparé un plat simple, des pâtes à la bolognaise. Pendant que nous sommes en train de manger, on parle de comment on se déguisera a l'Halloween.