Chapitre 32 |

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Je suis assis sur une chaise, mes fesses reposent, et je m'ennuie. Le professeur de science parle excessivement. En regardant autour de moi, je constate que les élèves sont endormis, tandis qu'Ares écrit je ne sais quoi sur un carnet. Il reste toujours aussi mystérieux, prétendant écrire, mais honnêtement, nous savons tous qu'il n'écrit rien.

— Vous n'avez pas dormi de la nuit ou quoi? Lance soudain la prof.

Personne ne lui répond.

Arès cesse d'écrire et tourne ensuite sa tête vers moi. Je lui adresse un sourire, mais au lieu de me le rendre, il me lance un regard noir. Et moi qui pensais que nous étions passés à l'étape d'amis...

— Bon puisque vous êtes tous endormis je vais vous réveiller avec un contrôle,

La classe se met à râler.

— Sortez une feuille et un-

Soudain l'alarme d'incendie résonne dans tout l'établissement.

Sauver par le gong...

La prof nous demande de quitter la salle. Les élèves commencent à crier et à courir dans toutes les directions.

Les couloirs sont remplis d'élèves affligés. L'odeur de la fumée s'intensifie. J'arrive enfin à sortir. Puisqu'on était en hiver, il faisait froid dehors. On est sortis sans nos manteaux. Les flocons de neige tombaient sur ma peau dénudée. J'avais juste un simple t-shirt.

- As-tu froid ? me demande Arès.

- Non, j'ai chaud, tu ne vois pas que je transpire ? je réponds ironiquement.

Soudain, Arès enlève son pull et me le tend.

- Tiens, t'en a besoin.

Je le prends sans hésiter, j'ai beaucoup trop froid pour faire la rebelle.

- Et toi, tu n'as pas froid ? Lui ai-je demandé.

- Tu t'inquiètes pour moi ? Répond-il.

- C'est plutôt toi qui t'inquiètes pour moi.

- Ah, je m'inquiète pour toi ?

- Ouais.

- D'accord, répond-il.

Soudainement, Arès m'arrache violemment son pull.

- Mais-

- Maintenant, débrouille-toi, crache-t-il.

Arès disparaît dans la foule. Après 15 minutes, les pompiers arrivent enfin. S'il y avait eu un grand feu, nous serions déjà tous morts, étant donné le temps qu'ils ont mis pour venir.

Soudain, je reçois un message. Il provient du groupe.

Alexa: rejoignez-moi là où nous avons l'habitude de nous retrouver.

Je me faufile dans la foule jusqu'au repère. À mon arrivée, je constate que tout le groupe est déjà présent.

Je me joins à eux et en même temps, je les salue.

- Oh mon Dieu, Valencia, tu n'as pas froid ? me demande Sarah.

Je lui réponds que non, alors que je meurs de froid.

Tout le monde avait au moins une veste, sauf moi.

Angel enlève sa veste et me la donne. Je le remercie pour son geste.

- Je t'aurais bien passé la mienne aussi, mais désolé Bella, j'ai beaucoup trop froid, lance Alec.

Tout le monde se met à rigoler.

LES TROIS AWhere stories live. Discover now