Chapitre 24 ~ crise.

1.9K 49 46
                                    


Soudainement la lumière s'éteint non non non putain cette petasse avait tout prévu !

Je me mets à paniquer, sentant mon cœur battre de plus en plus fort. Il faisait sombre, je ne voyais rien, je me mets sur le sol, accroupi, sans m'en rendre compte des larmes débordent de mes globes oculaires. Les flammes se multipliaient devant mes yeux, j'étais impuissante, je ne pouvais même pas bouger, mes yeux remplis de larmes regardent le vide. Les flammes dansent et dévorent tout sur leur passage, subitement l'alarme d'incendie ainsi que le sprinkler au plafond se déclenche. De l'eau se mit à jaillir de tous les côtés. Je me retrouve toute trempée, mes cheveux me collaient au visage. Je n'en pouvais plus... donc j'ai commencé à me griffer partout, cela faisait mal, mais ça m'aidait à me sentir mieux. Cette situation me rappelle le premier jour où j'ai commencé à me mutiler.

~ Flashback ~

- Ma chérie, tu dois rester dans les toilettes ok?

- Pourquoi maman?

- on joue à un jeu ok? Tu dois rester cacher ici et faire aucun bruit d'accord ma puce?

- D'accord maman.

- Je vais fermer la lumière et la porte n'ai pas peur.

- Nonnn maman, tu sais que j'ai peur du noir...

- Oui, je sais ma puce, mais je n'ai pas le choix, je reviens très vite, ne bouge pas !

Il fait très froid ici, je me demande ce que maman fait.

- ELLE EST OÙ ? AMANDA !

- GREGORY ARRÊTE ELLE N'EST PAS LÀ !

C'est la voix de papa et maman !

- GREGORY DIT A TA FEMME D'ARRÊTER DE NOUS PRENDRE POUR DES CON SINON ÇA VA TRÈS MAL SE TERMINER

Mais c'est qui ce monsieur ?
Pourquoi il crie aïe mes oreilles.
Les bruits sont de plus en plus fort.
Je vais me boucher les oreilles, peut-être les hurlements s'arrêteront.

- JE SAIS QU'ELLE EST DERRIÈRE CETTE PORTE !

Ahh non non non STOP !
Je me griffe, je me pince, je me mords
Mais les cris ne s'arrêtent pas.

- fin du flashback -

Le sang dégoulinait sur ma peau et je commence à pleurer de plus belle.

- VALENCIA TU ES ENCORE LÀ ?

J'entends une voix masculine m'appeler, mais je n'ai pas assez de force pour répondre.
La personne commence à frapper la porte de plus en plus fort.

- TIENS BON !

Un boum retentit, la personne avait réussi à rentrer.

- Je suis là, c'est Arès.

Arès se tenait devant moi, je ne pouvais même pas parler...

LES TROIS AWhere stories live. Discover now