Numéro 666

Chapitre 4 - La méfiance des humains

Le dimanche fut très agréable, en dépit du danger qui planait sur nous.

Le lendemain, je retournais au travail, Kelly partait au moment où j'arrivais.

_ Bon courage, Sam !

_ Reposes toi bien !

Je me dirigeais vers les vestiaires, je me changeais. Je croisais quelques gars qui me saluaient.

Je regagnais la salle de repos à l'étage, je me préparais un café. Et le sirotais en regardant la télé.

Soudain ! L'alarme retentit, j'avalais cul sec et regagnai le camion. Nous partîmes.

_ Un incendie s'est déclenché dans un immeuble, annonça Julien.

En arrivant, j'enfile mon casque et mon attirail. Je rentre dans l'immeuble. Je fonce à l'étage en feu, pendant que certains de mes collègues évacuent. Je gravis l'escalier rapidement. Je suis suivi par d'autres collègues. Je pousse la porte d'un coup de pied calculé. Et pénètre en zone de guerre. Nous commençons à éteindre le feu. Je capte des battements de cœur fuyants, je pousse une porte d'entrée et utilise mon pouvoir en catimini pour repousser les flammes. J'avance jusqu'au corps d'une jeune fille. Je la prends dans mes bras et quitte la pièce. Le feu reprend ses droits derrière moi. J'évacue la victime. Fabian la prend en charge en attendant l'arrivée d'une nouvelle ambulance.

Je retourne combattre le feu. Si j'étais seule, je pourrais l'aspirer mais c'était impossible avec tous ces collègues présents. Alors je l'asperge.

Une fois, le feu maîtrisé, je regarde autour de moi. Je renifle. Une odeur d'essence qui ne devrait pas se trouver là. J'avance vers l'appartement d'où provient l'odeur. La porte est en piteux état. L'essence a glissé depuis sous la porte, on peut voir l'endroit imbibé de la moquette.

_ Sam ?

_ C'est un incendie criminel.

_ T'es sûre ? demanda Kylian.

_ Ouais.

Malheureusement contrairement à Steve, certains doutent encore beaucoup de moi. Ils ne comprennent pas. Je ne crée pas de liens avec les humains, parce que c'est trop dangereux...pour eux comme pour moi. Ils ne feraient pas le poids face à Eux. Puis si nous devions fuir, ça nous ferait de la peine de quitter ceux qu'on apprécie.

Je perçu un son révélateur, je plongeais sur mon collègue, Julien, et nous tombons à quelques centimètres d'une fissure.

_ On doit partir avant que tout ne s'écroule ! les pressais je.

Je me relevai, aidais Julien et nous avançames avec précaution mais rapidité. Tobias poussa un soupir de soulagement lorsque nous fûmes dans l'escalier.

Nous regagnâmes l'extérieur, Steve était là, il nous rejoignit.

_ Incendie criminel, chef, annonçais je. L'appartement D12 était visé. Et le sol commence à se fissurer.

_ Bien, je m'occupe de prévenir la police. Il n'y a plus personne dans le bâtiment.

Je remarquais des journalistes.

_ On devrait envoyer quelqu'un parler aux médias, dit Steve en suivant mon regard.

Pas moi et il le savait.

_ Je m'en occupe, proposa Tobias.

_ Julien accompagne le.

Même s'il n'en était pas content, Tobias n'oserait jamais le dire au chef.