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« Je suis navré Monsieur mais je suis stagiaire ici

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« Je suis navré Monsieur mais je suis stagiaire ici... Je ne saurais pas du tout vous dire d'où peut provenir cette arme... Mon tuteur est en déplacement ce matin mais je peux garder la photo et lui montrer plus tard. J'aurais juste besoin de votre numéro pour vous recontactez s'il arrive à en tirer quelque chose. »

Sidjil soupira plus fort qu'il ne l'aurait voulu. Il en avait bavé pour trouver une armurerie dans Paris et maintenant arrivé il ne trouvait aucune réponse.

— Ce n'est pas grave, merci quand même. Voici mon numéro.

Il tendit sa carte de visite à l'homme derrière le comptoir de la petite armurerie.

— Vous ne devez pas avoir énormément de clients non ? En pleins centre de Paris une armurerie c'est pas très commun.

— Vous seriez étonné d'une nombre de personnes qui passent le seuil de cette porte. Ne serait-ce que les journalistes dans votre genre qui fouine un peu partout. Sans vouloir vous vexer bien sûr ! Rigola le grand homme devant lui.

— Aucun problème ! Je suis un fouineur et je l'assume. C'est pour ça que j'ai vraiment besoin de savoir d'où vient ce pistolet.

— Je suis sûr que Mr Germal fera tout son possible pour vous aider dans cette... Quête ? Répliqua l'homme

— C'est tout ce que j'espère » lança Sidjil avant de saluer son interlocuteur et de prendre congé.

***

Une fois sortie, il respira l'air chargé de Co2 et de la mauvaise humeur de ce lundi parisien.

« Putain j'ai marre ! » L'insulte traversa la barrière de ses lèvres tel un cri de désespoir. L'automne touchait à sa fin,il n'avait pas vu son chez lui « mon vrai chez moi » depuis des mois.

Il devenait presque nostalgique de ses collègues de la rédaction ! Ces derniers avaient beau le contacter toutes les semaines pour lui demander son avis sur un article ou une affaire à suivre, la chaleur de la famille de l'Erthas lui manquait.

Même pendant ses longs voyages à l'autre bout du monde ce besoin de les revoir ne c'était pas fait aussi grand.

Qu'il se sentait seul à Paris.
Qu'il se sentait seul avec Lui.

Parfois, ils ne s'adressaient pas la parole pendant cinq jours d'affiler et ne s'échangeaient quelques mots simplement pour les banalités de la vie en « colocation ».

Une vraie conversation lui manquait.

La dernière en date, il préférait l'oublier tellement elle avait été pénible.

Pourtant, là à marcher sous le crachin et en proie au souffle mesquin du vent, il laissa son esprit retourner à cette horrible journée.

***

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant