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            Le bar dans lequel Maxime s'était dirigé se trouvait presque collé à la mer

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            Le bar dans lequel Maxime s'était dirigé se trouvait presque collé à la mer. Il semblait que le brun était vraiment incapable de trop s'éloigner de cette dernière. En passant la porte d'entrée, il remarqua un encadré au-dessus de celle-ci : « Mieux vaut boire ici qu'en face ». Cela fit sourire le Parisien, qui ne regrettait pas d'avoir choisi de venir ici.

            Tranquillement, il alla s'installer au comptoir, tout en observant son environnement. La décoration intérieure était plutôt simple, et le charme du lieu résidait sans aucun doute dans ses murs en pierre. Les tables étaient en bois clair et simple, tandis que les chaises étaient noires.

            Quand le barman vint demander à son nouvel arrivant ce qu'il voulait, Maxime commanda une blonde. Il ne comptait pas se bourrer la gueule, juste boire légèrement, de manière à se réchauffer un peu le cœur. Il se forçait de ne pas penser à Sidjil au point de s'en donner mal à la tête, et il espérait qu'avec un peu d'alcool dans le sang, son cerveau n'aurait plus la force de bannir le brun de son esprit.

            Il avait envie de boire en pensant à Sidjil : à la voix de Sidjil, au sourire de Sidjil, à l'odeur de Sidjil, au visage de Sidjil, et à ses baisers aussi, son corps pressé contre le sien, ses murmures dans le creux de son oreille. Maxime avait besoin de tout ça. Même juste le temps d'une soirée. Une seule soirée d'égarement.

            Alors qu'il commençait à boire sa bière, Maxime ne put s'empêcher d'écouter ce que le barman disait à la jeune femme qui venait d'entrer dans le bar et de s'installer non loin de lui.

            « Alors ? demandait le barman.

            — Rien.

            — Rien ? s'amusa l'homme.

            — Elle m'a rembarrée.

            — On parle d'Honorine, trésor.

            — Mais je suis de sa famille !

            — Je crois que c'est encore pire que tu le sois. »

            Le barman haussa les épaules sur ses paroles avant de lui tendre sa boisson et de repartir nettoyer des verres. Maxime, lui, s'était légèrement tourné vers la jeune fille blonde et se demanda un instant s'il pouvait se permettre de l'aborder. Après tout, elle avait dit qu'elle faisait partie de la famille d'Honorine et qu'elle essayait aussi de rentrer en contact avec la brune.

            Décidant que, de toute manière, il n'avait plus rien à perdre, il se décala d'un siège vers elle.

            « Alors toi aussi, elle t'a rembarrée. »

            La blonde lui jeta un drôle de regard, avant que celui-ci ne devienne plus curieux. Elle semblait avoir reconnu le brun. Était-elle aussi de Paris ?

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant