Chapitre 7

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🎶Apocalypse - Cigarettes After Sex

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Cela faisait plusieurs semaines que ses angoisses avaient disparut, et là, assis en face du doyen de son université, ces dernières se disputaient les unes contres autres pour avoir le dessus.

Il avait une méthode pour calmer ses crises et ses moments de panique, il pensait simplement à sa mère. Il n'a pas beaucoup de souvenir d'elle mais ceux qu'il a son précieux. Il ne sait pas pourquoi soudainement dès l'âge de ses dix ans sa mère, la personne la plus précieuse pour lui, décida de l'abandonner. Pendant longtemps et encore aujourd'hui il pointe du doigt son père qu'il accuse d'être lié à ce départ traumatisant.

Le doyen déposa un café devant l'étudiant, un étudiant qui n'a rien de lambda pour le cinquantenaire, dont la marque de la vieillesse commençait déjà à se former sur le visage.

— J'espère que je ne vous dérange pas sur votre emploi du temps ? Intervient finalement l'homme en s'asseyant dans son gros fauteuil de son bureau.

— Non, ça va ne vous en faites pas.

Un silence résonne entre eux, Jisung est toujours un peu gêné de rencontrer des gens plus âgés qu'eux surtout quand il s'agit de ses professeurs et là en l'occurrence le doyen de son université. Il savait déjà que ce rendez-vous n'avait rien de formel et que tout ce qu'ils se diront n'ira pas jusqu'aux oreilles du Président, mais Jisung savait aussi que le doyen voulait lui parler de ses notes qui sont malheureusement en déclin.

— Je ne vais pas y aller par quatre chemin...

— Ne vous donnez pas cette peine monsieur, je sais pourquoi vous m'avez convoqué.

— Nous sommes dans une position délicate Jisung et je ne sais quoi faire pour vous aider actuellement.

Un hypocrite de plus dans ce monde. Il n'y avait qu'une seule chose que le doyen désirait de la famille présidentielle, son argent. Le Président a payé généreusement le doyen l'année dernière pour que Jisung accède aux cours de première année en science politique, bien qu'il n'avait clairement pas le niveau scolairement parlant. Le doyen avait de nouveau été payé, par Jisung cette fois-ci, il y a de ça quelques mois, quand les notes du premier trimestre allait sortir. Jisung a généreusement payé cet homme aussi désagréable qu'une porte de prison pour ne pas avoir son père sur le dos... et il le regrette bien. L'air sadique sur le visage du doyen voulait dire qu'il allait devoir refaire la même chose, s'il ne voulait pas que le doyen prévienne son père.

Jisung sort simplement plusieurs billets de cent milles wons de son porte-monnaie, au moins une bonne cinquantaine, avant de les déposer sur le bureau du doyen.

Il se sentait comme humilié devant cet homme avide d'argent, il n'y avait que ça que les hommes et femmes avaient en tête, l'argent et toujours l'argent, comme si tout aller se régler avec un simple bout de papier. Jisung en avait marre de côtoyer des gens qui n'en avaient que pour son argent. « Si seulement tout le monde lui ressemblait... » Il pensa en ayant une image de Minho s'affichant dans son esprit.

— Ravi de faire affaire avec vous Jisung. Ce petit arrangement restera entre nous.

— J'espère bien.

Tout le monde à l'université, y compris les professeurs, sont dupes. Ils font passer Jisung pour un élève respectueux et intelligent alors que c'est tout l'inverse qui profite de l'argent et du statut de son père. Ce petit arrangement, comme le dit si bien le doyen, il n'y a que lui et Jisung d'au courant. L'étudiant n'en a jamais parlé à personne, de comment il se faisait traiter et menacer d'exclusion par le doyen si sa paie mensuelle ne lui était pas versée, un chantage qui lui verrait d'être envoyé directement en prison. Mais Jisung n'est pas bête il sait que le Doyen ira balancer aux médias comment le Président a payé l'université pour faire entrer son fils, son père aura encore le droit à un nouveau scandale sur les bras et même si tout prouve le contraire Jisung aime son père et ne lui veux aucun mal.

𝐌𝐘 𝐒𝐓𝐔𝐏𝐈𝐃 𝐁𝐎𝐃𝐘𝐆𝐔𝐀𝐑𝐃 • ᴹᶦⁿˢᵘⁿᵍOù les histoires vivent. Découvrez maintenant